Le principe-même du privé en santé me lève le coeur. Sauf que, le capitalisme étant ce qu'il est, y'a plus grand-chose de surprenant à les voir faire passer le profit avant des conditions de vie respectables.
Ces jours-ci, tout le monde s'improvise spécialiste de l'éthique parce que le Couillard vient de se joindre au premier fonds d'investissement privé en santé. Certes, le geste est troublant, moins de deux mois après avoir quitté le poste de ministre de la santé qu'il contrôlait depuis 5 ans.
Si on voulait lui laisser le bénéfice du doute, on pourrait prétendre que les deux fonctions n'ont rien à voir entre elles, qu'il ne profitera d'aucune façon de la position omnisciente qu'il occupait jusqu'à tout récemment. Sauf que, hein, ça reste un bon bourgeois et un habile politicien. J'sais pas pour vous, mais c'est le genre de profil qui fait généralement spinner mon détecteur de crosseurs.
Et pendant qu'on s'énerve sur les bonnes intentions du gros Couillard, le privé continue de crocheter les dernières serrures le séparant de tout le fric à faire sur le dos des malades et des pauvres.
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