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mercredi 8 avril 2009

Sherbrooke et la pauvreté



Voici un site gouvernemental fort intéressant. C'est une carte du territoire québécois qui peut être parcourue selon différents repères sociaux. Sur l'image plus bas, c'est une carte de Sherbrooke selon l'indice de défavorisation en 2001. Mais voyons ce que le gouvernement dit de cette outil:

«La mesure des inégalités sociales de santé et de bien-être a longtemps posé problème étant donné l'absence de données à caractère socio-économique dans les différents systèmes d'information sur la santé et le bien-être. Lacune d'autant plus importante que le lien entre l'état général de santé et de bien-être et les inégalités sociales est aujourd'hui bien connu.

C'est dans ce contexte et dans une tentative de décrire l'ampleur et la répartition géographique des inégalités sociales de santé au Québec qu'un indice de défavorisation a été développé.»
Sur cet extrait, on voit Sherbrooke: En bleu foncé, c'est la défavorisation social, c'est-à-dire la fragilité du réseau social, tant à l'échelle de la famille que de la communauté et puis en rouge foncé, la défavorisation matérielle, soit la privation de biens et de commodités de la vie courante. Par contre, le mauve foncé, lui, et la défavorisation social et matérielle, bref, les plus démunis... On voit très bien les zones sensible et celles où les bourgeois vont se cacher pour exploiter les autres.

On voit que le secteur centre-ville (centre-sud) est très pauvre ainsi qu'Ascot et Fleurimont (surtout sur la King). Bien sûr, les banlieues sont épargnées et le Nord semble bien s'en tirer. Évidemment, le bois Beckett est un nid à riche: Les rue Rostand, Lamartine et Descarte en sont pleines. Une belle vue sur Sherbrooke! Seulement, plusieurs question demeure: mais où habite donc Jean Perrault!? Je vous laisse deviner.
À titre comparatif, voici une carte d'ensemble de Montréal.
On peut parcourire le québec tout entier avec cet outil. Il y a également différents repère sociaux dont: la densité de la population, selon l'emploi, l'âge, l'immigration, le revenu, etc. Une vrai mine de ressources! Le tout à cette adresse: http://www.msss.gouv.qc.ca/statistiques/atlas/atlas/index.php
Merci l'Atlas de la santé et des services sociaux du Québec!

Et en lien avec ce billet, un entretient extrait de notre émission de radio La rage du Peuple où Line Marcoux nous parle de l'ATACAE, la Table d’action contre l’appauvrissement en Estrie.

jeudi 29 janvier 2009

Discours Csn-estrie à la Rôtisserie au Roi du Coq Rôti

Speach de Jean Lacharité, président de la CSN-Estrie, lors de la soirée de solidarité avec les louck-outéEs de la CSN-Estrie.

L'Entrevue avec les lock-outéEs de la rôtisserie


Nous mettons en ligne l'entrevue de notre émission la rage du peuple du mardi, 27 janvier. Avec nous en studio: Robert Labrecque et Serge Lemay, du syndicat de la rôtisserie au roi du coq rôti. Depuis le 19 juillet dernier, leurs patrons leurs ont décrété un lock-out abusif qui vise uniquement à casser le syndicat et les employéEs.
Le Collectif du 19 juillet les soutient dans leur lutte pour la reconnaissance de leurs droits mais surtout du respect qui leur est due. Ce sont eux et elles qui font vivre leurs patrons. Ce sont eux et elles qui ont bâtie leur milieu de travail ainsi que la réputation de la rôtisserie.

L'entrevue est en deux partie, la première de 27 minutes, et la seconde d'une heure.





vendredi 24 octobre 2008

Comité de survie Beaulieu Canada : pas de commentaires!

Si vous suivez un peu ce blog, ou l'actualité ouvrière du Québec, vous êtes probablement déjà au courant de ce qui se trame à l'usine 3 de Beaulieu Canada, à Acton Vale. Sinon, je vous réfère ici et .

Petit développement : fin septembre, un "comité de survie" (constitué d'employéEs non-syndiquéEs) est mis sur pied pour : « élaborer et produire un plan de communication afin de rectifier certains faits et de clarifier le contenu des offres patronales à tous les employés syndiqués ou non ainsi qu’à toute la population en générale » ...

Le climat a l'air tendu : des syndiquéEs qui préfèrent leur dignité à une baisse salariale de malade, qui se font probablement bullshitter un peu par leurs délégués syndicaux crosseurs, ce qui pousse des non-syndiquéEs à aller se crisser à genoux devant les boss pour sauver "leur" usine, boss qui doivent pas être trop fâchés de voir tout ce petit monde s'entre-déchirer.

Bref, un blog avait été mis sur pied : Comité de survie . Jusque-là, ça va. Même que c'était plutôt actif. Discussions et débats entre employéEs allaient bon train (certains sujets étaient rendus à au-dessus de 90 commentaires!).. pas toujours constructif, mais au moins l'monde se parlait, échangeaient leurs idées, etc. Pis y'a eu quelques commentaires absurdes, hors d'ordre, morons..

Schlaque! "Suspension des commentaires"

Comité de survie - Beaulieu Canada : si jamais vous aboutissez sur ce message, je vous annonce qu'il est possible d'effacer un commentaire indésirable individuel sans empêcher la majorité des slaquéEs de s'exprimer. Ou encore qu'il est possible d'interdire seulement les messages anonymes. Anyway, bonne chance aux camarades d'Acton qui ont encore une colonne.

samedi 20 septembre 2008

Film: "Finally got the news"

FINALLY GOT THE NEWS is a forceful, unique documentary that reveals the activities of the League of Revolutionary Black Workers inside and outside the auto factories of Detroit. Through interviews with the members of the movement, footage shot in the auto plants, and footage of leafleting and picketing actions, the film documents their efforts to build an independent black labor organization that, unlike the UAW, will respond to worker's problems, such as the assembly line speed-up and inadequate wages faced by both black and white workers in the industry.

vendredi 15 août 2008

Les conflits de travail s'enlisent

Dans la Tribune d'aujourd'hui :

Bien peu d’espoir de règlement existe autour des conflits de travail qui font rage présentement en Estrie. En fait, rarement aura-t-on vu se dresser autant de pancartes de la CSN en même temps sur des lignes de piquetage dans la région.

Quatre des luttes syndicales présentement en cours risquent même de s’éterniser, indique la CSN Estrie, qui faisait le point, vendredi avant-midi, sur les récents développements dans les conflits de travail qui ont lieu chez Construction DJL, à la rôtisserie au Roi du Coq Rôti, au Domaine Fleurimont et à la Scierie de Valcourt.

Une seule possibilité de règlement subsiste du côté de l’hôtel Delta de Sherbrooke, a mentionné Claude Dallaire, conseiller syndical. «L’entente survenue cette semaine à Montréal pourrait être appliquée à Sherbrooke», dit-il.

Des rencontres sont prévues lundi et mardi. «Nous devions rencontrer la partie patronale cette semaine à Sherbrooke, mais ça été annulé en raison de ce qui s’est passé à Montréal», a expliqué Pierre Rodrigue, président du syndicat des employés du Delta Sherbrooke. «Nous ne voulons rien de moins que la même chose qui sera accordée à Montréal.»

Ailleurs, la situation n’est pas rose. Il y a absence de négociations ou bien celles qui ont eu lieu récemment n’ont pas donné de résultat, ajoute-t-on.

vendredi 8 août 2008

Une dernière

C'est le vendredi 8 août que la dernière édition du MédiaMatinQuébec sera distribuée dans la Vieille Capitale. Le journal, qui était publié cinq jours par semaine, avait été créé par les travailleurs du Journal de Québec quelques jours après que ceux-ci aient été confrontés à un lock-out en avril 2007.

Après 16 mois de lockout, les syndiqués pourront maintenant reprendre le travail, puisqu'une entente de principe vient d'être conclue entre Quebecor et ses 252 employés du Journal de Québec.

"Nous sommes extrêmement fiers de ces travailleurs membres du SCFP", a affirmé Claude Généreux, secrétaire-trésorier national du SCFP, qui prendra part aux célébrations entourant la distribution de la dernière édition du MédiaMatinQuébec et le retour au travail des syndiqués.

"Nous sommes également fiers du support moral et financier qu'ont offert les membres du SCFP de partout à travers le Canada alors que leurs conseurs et confrères vivaient des moments parfois difficiles," a affirmé M. Généreux.

Fidèle à leur engagement, les employés du Journal de Québec ont cessé la publication du MédiaMatinQuébec, une initiative qui a été saluée par plusieurs comme une réponse dynamique et originale à un conflit de travail que les syndiqués n'avaient jamais souhaité.

"Bien que le lock-out était une très mauvaise décision, le SCFP est heureux de constater que M. Péladeau a finalement agi de façon responsable et qu'il a décidé de travailler de concert avec ses employés afin d'obtenir une entente collective, a conclu M. Généreux."

Source.

vendredi 1 août 2008

Piquetage de solidarité!

Voici quelques photos du piquetage de solidarité avec les lockouté de la rôtisserie du Coq Rôti jeudi dernier. Une vingtaine de personnes était au rendez-vous jusqu'à l'arrivée d'une pluie torrentielle. Merci à tous et à toutes.


vendredi 4 juillet 2008

437 jours plus tard

Article paru hier dans le MédiaMatinQuébec, journal des lock-outéEs du Journal de Scabec.

Oui à l’entente de principe

MMQ - Les employés syndiqués du Journal de Québec ont accepté à très forte majorité l’entente de principe survenue dans la nuit de mardi à hier. Cette ratification pave la voie au dénouement du plus long conflit de l’histoire de la presse écrite francophone au Canada. Plus précisément, les employés de bureau ont accepté l’entente à 98 %, les employés de l’imprimerie, à 85 %, et ceux de la rédaction, à 98 %.
L’entente de principe établit les paramètres du règlement du conflit. D’une durée de cinq ans à compter de sa signature, l’entente prévoit des augmentations salariales de 2,5 % par année, le rapatriement du service des petites annonces de Kanata à Québec, la semaine de travail de 37,5 heures sur quatre jours pour l’ensemble des syndiqués (37,5 heures sur cinq jours pour le service des petites annonces), une semaine de vacances de plus pour les employés temporaires occasionnels ayant 10 ans ou plus d’ancienneté, l’introduction d’un plancher d’emploi garantissant le nombre de journalistes et de photographes en poste pour maintenir une couverture locale de qualité à Québec tout en permettant le multimédia, des modifications dans le mode d’exploitation des presses en échange d’une garantie d’investissement de l’employeur dans de nouveaux équipements, l’instauration d’un programme d’indemnités de départ (retraite anticipée) offrant quatre semaines de salaire par année de service jusqu’à 18 mois (accompagné d’une possibilité d’emploi à Vidéotron pour les employés de bureau touchés).

Le retour au travail au Journal de Québec n’aura pas lieu avant quelques semaines. Les parties doivent maintenant convenir du redémarrage de l’entreprise. D’ici là, le quotidien gratuit MédiaMatinQuébec continuera d’être publié et distribué par les syndiqués.

Le porte-parole des travailleurs en conflit, Denis Bolduc, s’est dit «très satisfait de l’entente et fier de la solidarité et de la détermination de ses 252 membres». Il a aussi remercié la population et les annonceurs de leur soutien depuis plus de 14 mois. Il les a de plus invités à continuer à «les appuyer jusqu’au retour au travail».

Par ailleurs, le président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Michel Arsenault, a exprimé sa satisfaction de voir ce long conflit de plus d’un an se terminer par la conclusion d’un accord satisfaisant les deux parties.

«Il faudra retenir que c’est à la table de négociation que se règlent les conflits. Le lock-out au Journal de Québec a démontré une fois de plus que la solidarité, l’entraide et l’imagination des travailleurs peuvent faire la différence», a affirmé M. Arsenault.

La FTQ tient également à remercier la population de Québec qui n’a cessé d’encourager les travailleurs qui, comme moyen de pression, ont lancé leur propre publication: le MédiaMatinQuébec. «La solidarité des gens de Québec à l’endroit des artisans du Journal de Québec doit être saluée. Cette solidarité a été, tout au long du lock-out, le pain et le beurre des travailleurs», a dit en terminant Michel Arsenault.

vendredi 13 juin 2008

ABC du Salariat et communisme libertaire

1.Une minorité appelée la bourgeoisie (ou patrons, ou les riches) dirigent et structurent l'économie. Ils le font en achetant du temps de travail aux autres membres de la société. Ces autres membres s'aliènent et se soumettent à la hiérarchie organisationnelle du patron poussé par l'obligation d'obtenir du salaire. Les prolétaires sont par définition la classe sociale qui n'a rien d'autre pour vivre que de vendre leur travail à des personnes ou des institutions possédant du capital, une valeur quelconque comme la monnaie, l'argent. Au contraire les bourgeois-es n'ont qu'à être propriétaire d'un bloc appartement "qui se paie tout seul", par exemple, pour pouvoir gagner de l'argent. Je ne parlerai pas des bourgeois-es du milieux financier qui font de l'argent sans qu'il y ait aucun produit matériel concret, pratique de produit.

Déconstruisons le mythe que les patrons sont des bien-faiteurs. Ils sont conscients-es du pouvoir qu'ils et elles ont et veulent le maintenir. Le meilleur moyen qu'ils et elles peuvent utiliser pour se maintenir en place, mis à part les massacres et la répression étatique, c'est de nous convaincre qu'ils sont nécessaires.









Dans une société de consommation où l'utilisation de l'argent et l'utilisation d'institutions financières sont parfois nécessaires (épicerie, hypothèque, cartes de crédits), le salaire est une force qui oriente les décisions et la vie entière des individus. Les bourgeois-es, les patrons-nes, sont ceux et celles qui s'approprient légalement le temps de travail d'autres personnes soumises à un système d'exploitation par le salaire. Simplement en étant propriétaire des machines, ou sous la logique de la récompense-motivation pour avoir pris le "risque de l'investissement", les boss se prennent un grande part de la richesse produite par les travailleurs et travailleuses tout en se permettant le droit de dicter les conditions de travail, qui résultent parfois à de graves maladies voire même la mort de travailleurs et travailleuses. Les plus "chanceux et chanceuses" du système seront ceux et celles qui à défauts de devenir eux-mêmes patrons-nes(sic) pourront avoir une place de privilégiés-ées dans la hiérarchie salariale d'un domaine dans lesquels ces derniers et ces dernières pensent être le moins déprimés...

Une révolution communiste-libertaire vise à abolir le système économique basé sur l'exploitation salariale, donc il n'y aura plus personne qui achètera personnes. C'était d'ailleurs une règle populaire en Espagne 1936 pour les personnes, ayant refusé d'intégrer leur terres à la socialisation, possédaient toujours des propriétés. En abolissant le salariat, cette révolution libertaire aurait aussi comme conséquence de diminuer le nombre d'heures de travail puisque qu'il n'y aurait plus ces bourgeois-es à engraisser car plus d'exploités, plus d'États ni de bureaucratie à faire rouler car anarchie populaire. Donc plus aucun profits à accumuler en exploitant d'autres êtres humains, c'est la fin du capitalisme; plus de dirigeants-es qui structurent l'économie selon leur bonne-science-de-chefs car le travail serait socialisé, c'est le communisme libertaire.



Même si on voudrait occuper les usines et les gérer en solidarité avec la société, ça veut pas nécessairement dire qu'on est"stakanovistes"! Les patrons sur-produisent et nous exploiteront toujours pour les profits. On s'en fiche des profits, on veut vivre, pas sur-vivre en arrachant le pains aux plus faibles pour monter en haut de la pyramides des affranchis-es. On est pas productivistes, mais si c'est pour mater des fascistes et des bourgeois bien gras, je suis prêt à me lever pour lutter très tôt!!! car c'est la guerre des classes.


Lecture suggérée
Travailler moi? Jamais!
par bob black

Le travail est la source de toute misère, ou presque, dans ce monde. Tous les maux qui se peuvent nommer proviennent de ce que l'on travaille - ou de ce que l'on vit dans un monde voué au travail. Si nous voulons cesser de souffrir, il nous faut arrêter de travailler. Cela ne signifie nullement que nous devrions arrêter de nous activer. Cela implique surtout d'avoir à créer un nouveau mode de voie fondé sur le jeu ; en d'autre mots, une révolution ludique. Par "jeu", j'entends aussi bien la fête que la créativité, la rencontre que la communauté, et peut-être même l'art. On ne saurait réduire la sphère du jeu aux jeux des enfants, aussi enrichissants que puissent être ces premiers amusements. lire la suite...