Deux récentes émissions ont abordées des thèmes semblables. C'est pourquoi nous les mettons sous ce même message.
Le sabotage d'une voie ferrée en France a fait ressurgir le spectre de l'anarchiste terroriste. Cette fois, cet événement permet à l'État français de justifier sa violence. Le spectre des anarcho-autonomes, nouvelle menace intérieure, nouvelle fiction de la terreur Étatique. Qu'en est-il? voici une présentation principalement des deux principaux accusés: Julien Coupat et le livre l'insurrection qui vient écrit après les émeutes des banlieues françaises.
Partie 2 Cette histoire nous a poussé à nous intéresser à l'histoire de la propagande par le fait. Il s'agit d'une pratique d'attentats violents visant à tuer des personnes de la classe bourgeoise et autres privilégiées. Cette tactique fut surtout pratiquée par des anarchistes individualistes de la période du fin 19e et début 20e. C'est cette période de l'histoire de l'anarchisme qui stigmatisa l'image des anarchistes autour du jeteur de bombe. Cette pratique de terrorisme qui rendis célèbre Ravachol et Émile Henry était supposée mettre le feu au poudre, faire éclater une révolution qui ne vint finalement pas. Par contre dans la foulée de ces attentats, les États apprirent à se coordonner afin de lutter contre les adeptes (pas tous anarchistes) de la propagande par le fait. Ce qui rend intéressant cette chronique, c'est aussi cette histoire de la réponse de l'État. Pour les personnes curieuses, vous pourrez trouver la Déclaration de Ravachol à son procès où il finit guillotiné ici. La propagande par le fait 16 minutes (Cliquez sur le titre pour le télécharger en mp3)
Si je prends la parole, ce n’est pas pour me défendre des actes dont on m’accuse, car seule la société, qui par son organisation met les hommes en lutte continuelle les uns contre les autres, est responsable. -Ravachol
Lors d'une émission qui se voulait traiter du coup au Honduras, Mr Antonio Arturo -membre du front unis contre le coup au Honduras - nous a expliqué sa vision des luttes de libérations du prolétariats contre les différents impérialismes en Amérique Latine. Depuis la colonisation espagnole jusqu'aux Rough Riders (militaires étatsuniens putschistes) l'Amérique Centrale en passant par l'Espagne révolutionnaire de 1936 contre Franco, Mr Arturo nous partage sa vision des causes du coup d'État du Honduras. Pour contacter Mr Arturo: pueblo@sympatico.ca
Directement du site dailymotion.com extrait 1 extrait 2 - extrait 3 - extrait 4 - extrait 5 - extrait 6 - extrait 7 - extrait 8 - extrait 9 - extrait 10 - extrait 11 - extrait 12 Présentation générale : Le film d'Elio Petri "La classe ouvrière va au paradis", palme d'or au festival de Cannes 1972, est toujours introuvable à la vente, que ce soit en VHS ou en DVD. Disposant d'un enregistrement TV depuis sa diffusion sur la chaine ARTE dans les années 90, [l'auteur de la série a] décidé d'en poster quelques extraits sur Dailymotion en raison du grand intérêt qu'il présente pour évoquer la situation de la classe ouvrière au début des années 70 (et pas seulement en Italie).
Ces extraits numérotés de 1 à 12 dans l'ordre narratif du film, peuvent servir de supports à une exploitation pédagogique au lycée en cours de Sciences Economiques et Sociales, d'Histoire Géographie ou même d'italien.
Extrait n°1 : L'entrée des ouvriers dans l'usine. Dans ce premier extrait, on voit les ouvriers de la B.A.N. (entreprise italienne de mécanique) entrer dans l'usine sous les slogans d'étudiants gauchistes cherchant à éveiller leur conscience de l'exploitation et de l'aliénation qu'ils subissent et réclamant un front révolutionnaire uni des ouvriers et des étudiants. Cette scène illustre bien, sur un mode expressionniste, la situation politique et syndicale de l'Italie du début des années 70. Elle fait également écho au mouvement de contestation des étudiants et des ouvriers en France en mai 1968.
Le Front et Via Campesina lancent un appel à la solidarité internationale
À Montréal, le Front uni contre le coup d'État au Honduras manifestera, de 17 à 19 heures devant le Consulat des États-Unis. Cette manifestation aura l'appui de l'Union paysanne, organisation membre de la Via Campesina.
Nous demandons au gouvernement canadien : - d`exiger le retour immédiat du président Zelaya au pouvoir; - de cesser toute aide militaire et économique aux auteurs du coup d`État jusqu'au retour du président Zelaya au pouvoir; - et de respecter la volonté du peuple hondurien et de la démocratie constitutionnelle.
Appel à une Journée Mondiale d’Action pour le Honduras
À nos frères et soeurs de toutes les régions de La Vía Campesina, À nos frères et soeurs de tous les mouvements sociaux, À tous les peuples du monde:
Un peu plus d’un mois après le coup d’état militaire au Honduras et après 38 jours d’une lutte sans répit de milliers de paysan-ne-s, de femmes, d’autochtones, de professeurs, d’étudiants, de syndicalistes, de professionnels et de gens des villes et des campagnes pour mettre fin à ce coup d’état et restaurer la démocratie et la dignité, la répressions des putschistes n’a pas ébranlé l’esprit de lutte de l’héroïque peuple hondurien.
Cette lutte est désormais entrée dans une phase cruciale, après que le mouvement paysan hondurien et le Front National de Résistance au Coup d’Etat (Frente Nacional de Resistencia Contra el Golpe de Estado) aient appelé les mouvements sociaux, syndicaux et démocratiques à participer à une Marche Nationale qui débutera le 5 août et qui se terminera le 11 août à Tegucigalpa et San Pedro Sula.
Pour soutenir cette Marche Nationale, nos frères et sœurs du monde paysan et tout le peuple hondurien, La Vía Campesina lance un appel à une Journée Mondiale d’Action pour le Honduras, le 11 août prochain, afin d’exprimer la plus grande solidarité possible, en organisant des mobilisations, des activités politiques et culturelles, des actions de pression et de plaidoyer et toute autre activité qui puisse aider à la lutte populaire au Honduras et participer à l’échec du coup militaire.
LLamado a la manifestacion del 11 de agosto frente al Consulado de Estados Unidos, 1155, rue St-Alexandre, Montréal. Frente Unido contra el Golpe de Estado en Honduras. e-mail: pueblo@sympatico.ca - (514) 737-7817
Selon le bureau des sondages des ÉU, une maison sur 9 y serait vide. Pendant que ces maisons attendent d'être vendue par leur propriétaires légaux soit les banques ou le gouvernement, les familles qui y résidaient vivent dans la rue. Alors que les programmes gouvernementaux ne réussissent plus à répondre aux besoins de logements, un groupe appelé "Take Back The Land" prend les devant dans l'illégalité en ouvrant les maisons vides à des familles qui en ont évidemment plus besoin que les capitalistes. Voici un reportage avec un des organisateurs de ce groupe(25 min 36)
Si vous avez un peu moins de 25 minutes pour vous informez, voici un clip plus court, mais plus "crap media" aussi.
et à l'image voici les milles mots:
Take Back the Land By Max Rameau Tiré de Leftturn.org "news of the global intifada"
The recent economic volatility, marked by a housing boom spurred by massive gentrification and the current cycle of capital divestment resulting in mass foreclosures, has been a major challenge for a social justice movement caught off guard and flat footed. After high rates of housing construction during the boom years, the subsequent bust has witnessed hundreds of thousands of people evicted from their homes. The net result is a simultaneous increase in both the number of homes and the number of families without homes.
It is immoral for human beings to be forced to live on the streets while perfectly good structures stand vacant, sometimes just blocks away. This moral outrage is only compounded by a bailout which extracts billions of dollars from people who need housing for the benefit of corporations which get to keep both the money and the vacant homes, allowing the bank to, effectively, sell the home twice.
While the January 2008 census reported 4,574 homeless people in Miami-Dade County, Florida (including a spike in homeless families), the county endured 4,726 foreclosure-related evictions during the first four months of 2008. Rarely in the social justice movements do the solutions lie in such obvious proximity to the problems they’re meant to solve.
Grassroots organization
In October 2007, Take Back the Land, a Black led, Miami-based grassroots organization,began identifying vacant government owned and foreclosed homes and moving homeless people into them, without permission from the banks or the government. To date, we have liberated seven homes with seven families.
Early on we recognized the movement to liberate housing benefited everyone involved: the occupied homes are protected from the vandalism that often plagues vacant houses, saving the bank thousands in repairs. Families are provided housing security with obvious financial benefits and less obvious mental health benefits from reduced stress levels. Communities are made stronger by the elimination of vacant homes and the neighborhood involvement of their new occupants.
Take Back the Land met for many hours hashing out our guidelines for conducting move-ins. First, we decided to only liberate vacant homes that are government-owned or foreclosed. Additionally, we only select homes in good physical condition, without significant wall or floor board damage.
We find the homes via foreclosure lists or by going street to street, and have them checked out by our scout team and researchers. As for tenants, we focus on families and do not move people with problems that could be exacerbated by living alone, such as severe drug addiction or mental health conditions. We provide them with a standard care package of cleaning supplies and customized donations based on their individual needs such as beds, children's clothes, etc. We do not provide social services, but share phone numbers of appropriate agencies. All families are required to contribute “sweat equity” by cleaning, painting and moving into their homes.
Tenants are given phone numbers and told what to say in the event the police or property manager shows up. They are required to maintain electricity and running water and, equally as important, to be good neighbors. We generally meet and talk with one or more neighbors in advance and encourage the tenants to continue those conversations with them.
Each “move-in” has been handled well, resulting in a full eviction process and not an arrest. Each family has decided to leave the home rather than fight to remain--so far.
Factors conspire
Invariably, every society suffers contradictions between competing sets of rights, such as the right of free speech versus the right to peace and quiet. Each society negotiates those dilemmas, building its culture and history along the way. Every so often, however, factors conspire to heighten contradictions so significantly that the society forever changes as a result.
US society is hurtling towards a major social clash between two contradictory sets of rights: the right of human beings to housing on one side and the right of corporations to maximize profits on the other. The housing bubble demonstrated clearly that the right of corporations to profit threatens the right of many human beings to secure housing. Conversely, the housing bust indicates that the right of human beings to housing encroaches upon the right and ability of corporations to maximize profits by holding on to vacant housing until prices rise again.
Consequently, the economic crisis is compelling a vigorous struggle to determine which set of rights has priority over the other and how that priority is manifest in public policy and day to day life. The struggle will result in a significant social shift which will either see housing elevated to the level of a human right or corporate interests elevated above those of humans. Take Back the Land asserts that the right of human beings to housing supersedes the corporate drive to maximize profits. We advance that assertion by directly challenging existing laws which favor corporate profits over human needs. We urge those who concur to join the struggle for the liberation of land. Forward.
Max Rameau is with Take Back the Land a project of the Center for Pan-African Development. His book, Take Back the Land: Land, Gentrification and the Umoja Village Shantytown, is available on Amazon.com. For more information visit: Take Back the Land or email: takebacktheland@gmail.com. Blog: http://takebacktheland.blogspot.com/
George Brassens a écrit quelques chansons subversives, mais je crois que celle-ci est une de ses plus explicite. Dans cette chanson des années '70, il parle de donner conger au vieux Franco, renverser le Shah d'Iran, faire rouler la couronne d'Angleterre et renverser marianne...
Non certes elle n'est pas bâtie Non certes elle n'est pas bâtie Sur du sable sa dynastie Sur du sable sa dynastie
Il y a peu de chances qu'on Détrône le Roi des cons.
Il peut dormir ce souverain Il peut dormir ce souverain Sur ses deux oreilles serein Sur ses deux oreilles serein
Il y a peu de chances qu'on Détrône le Roi des cons.
Je tu il elle nous vous ils Je tu il elle nous vous ils Tout le monde le suit docil' Tout le monde le suit docil'
Il y a peu de chances qu'on Détrône le Roi des cons.
Il est possible au demeurant Il est possible au demeurant Qu'on déloge le Shah d'Iran Qu'on déloge le Shah d'Iran
Il y a peu de chances qu'on Détrône le Roi des cons.
Qu'un jour on dise c'est fini Qu'un jour on dise c'est fini Au petit Roi de Jordanie Au petit Roi de Jordanie
Il y a peu de chances qu'on Détrône le Roi des cons.
Qu'en Abyssinie on recuse Qu'en Abyssinie on recuse Le Roi des Rois le bon Négus Le Roi des Rois le bon Négus
Il y a peu de chances qu'on Détrône le Roi des cons.
Que sur un air de fandango Que sur un air de fandango On congédie le vieux Franco On congédie le vieux Franco
Il y a peu de chances qu'on Détrône le Roi des cons.
Que la couronne d'Angleterre Que la couronne d'Angleterre Ce soir roule par terre Ce soir roule par terre
Il y a peu de chances qu'on Détrône le Roi des cons.
Que ça c'est vu dans le passé Que ça c'est vu dans le passé Marianne soit renversée Marianne soit renversée
Face à la crise économique, les travailleurs et les travailleuses d'Argentine s'organisent et commencent à prendre en charge leurs propres sources de travail. Dans le dernier semestre 20 nouveaux établissements ont été récupérés par la gestion ouvrière.
Les entrepreneurs conduisent leurs fabriques à la faillite devant la crise, au lieu d'assumer les risques.
Les secteurs les plus affectées sont la métallurgie, la production de pièces détachées et l'industrie textile.
Il y a 10 mille travailleurs dans tout le pays sous gestion ouvrière. Les bénéficiaires de ce type de modèles sont le double si on prend en compte les fournisseurs.
Le processus de récupération de fabriques de la part de leurs travailleurs a eu un fort développement après la crise de 2001 en Argentine quand les grands investisseurs quittaient le pays en laissant leurs ouvriers à la rue.
Rawa:« Pour un front populaire démocratique » en Afghanistan
Interview de Zoya, militante de l’Association révolutionnaire des femmes afghanes (RAWA)
Fondée en 1977, l’Association révolutionnaire des femmes afghanes (RAWA) est la plus vieille organisation politique active en Afghanistan. Sa « priorité est l’établissement d’un régime démocratique et laïc », fondé sur l’autodétermination du peuple afghan et où les droits des femmes seraient reconnus. RAWA mène clandestinement des opérations éducatives sur le terrain. Les militantes sont constamment menacées et agissent donc sous couvert d’action humanitaire. Cependant, RAWA « n’est pas une organisation humanitaire », et ses actions sociales restent subordonnées à des buts politiques.
Dans le cadre d’une tournée de conférences faite en février, Alternative Libertaire (France) a pu s’entretenir avec une de ses militantes, Zoya.
Alternative libertaire : Où en est la gauche radicale en Afghanistan ?
Zoya : La situation de la population est extrêmement préoccupante à tous points de vue : la guerre et l’occupation n’ont fait que renforcer la misère économique, sociale et culturelle. Pour les organisations de la gauche radicale comme RAWA, le contexte est très confus car elles doivent lutter contre une alliance objective entre quatre ennemis : les troupes d’occupation émanant d’une coalition de 41 pays étrangers, le gouvernement Karzaï de collaboration avec l’occupant, les barons de la drogue et les deux principales forces intégristes que sont les Talibans et les moudjahidin. Les organisations de résistance sont soumises à des pressions de toutes parts et peu parviennent, comme RAWA, à ne jamais se compromettre avec aucun de ces quatre ennemis du peuple afghan.
Comment analysez-vous le gouvernement Karzaï ?
Zoya : On peut voir le gouvernement Karzaï comme une interface politique entre les armées d’occupation et les potentats locaux (intégristes et barons de la drogue, qui bien souvent sont les mêmes). Depuis le premier jour, ce gouvernement a délaissé la cause du peuple afghan pour se plier aux intérêts des occupants en favorisant le trafic d’armes et de drogue et en instituant le règne de la corruption au cœur du système politique et juridique. Ainsi, le gouvernement gracie systématiquement les coupables de violences contre les femmes [1]. On pourrait faire la même analyse concernant le Parlement ou le système judiciaire.
Comment situez-vous votre combat dans ce contexte ?
Zoya : Notre combat est avant tout celui d’une résistance politique radicale à cette alliance objective. Nous dénonçons le compromis que propose le gouvernement Karzaï aux talibans pour les intégrer au gouvernement : cela n’apportera pas la paix. Le seul moyen d’avoir la paix est d’avoir la justice ! […] Nous prônons une forme d’auto-organisation politique seule apte à exprimer les revendications du peuple afghan dans un cadre non violent. Nous militons pour la création d’un front populaire démocratique qui rassemblerait des individus et des organisations démocratiques et anti-fondamentalistes aussi bien en Afghanistan qu’ici en Occident pour soutenir le peuple afghan. C’est très difficile, mais pas impossible !
Parlez-nous de votre action de terrain…
Zoya : L’action politique directe est très dure à mener en Afghanistan même, car elle est très durement réprimée : la fondatrice de RAWA, Meena, a été assassinée par un intégriste en 1987. Cela ne nous empêche pas de diffuser nos publications ou de faire des manifestations dans les camps de réfugiés au Pakistan, puisque les manifestations sont interdites en Afghanistan. D’autre part, nous faisons un travail de justice sociale : nous dispensons des cours de lecture et d’écriture pour lutter contre l’illettrisme, nous créons des orphelinats. Grâce à ce travail d’éducation nous luttons pour la démocratie et contre les préjugés et le fatalisme. On peut noter que RAWA, contrairement à la plupart des organisations humanitaires et politiques, intervient principalement dans les zones rurales, où l’influence des intégristes est bien plus forte qu’à Kaboul.
Propos recueillis par David (AL Alsace) en février 2009
Cette entrevue eue lieu il y a quelques semaines déjà. Les émissions ne seront pas nécessairement affichées sur notre blog en manière chronologique!
Le Canada a été l'un des premiers pays occidentaux à imposer la prohibition de l'opium puis du cannabis sur son territoire, sans aucun débat parlementaire ni étude scientifique à l'appui, et en fonction d'arguments raciaux et religieux extrêmement douteux. Curieusement, le «père» et la «mère» de la prohibition sont tous deux présents sur le billet de 50 dollars, symbole par excellence de cette politique insensée. Il s'agit du premier ministre William Lyon Mackenzie King (recto), ainsi que la juge Emily Murphy (verso, deuxième du groupe à partir de la gauche).[source: blocpot]
Professeur d'histoire à l'UdeS, Serge Granger vient nous expliquer les mécanismes internationaux qui régulent cette prohibition. Après une courte nouvelle de Guillaume, Carlos passe immédiatement dans le vif du sujet avec l'invité.
Lors de sa venu à Sherbrooke et lors de son entrevue avec nous à l'émission La Rage du Peuple, l'auteur Alain Deneault (Noir Canada) avait fait référence à ce film et c'est maintenant que j'ai mis la main sur le preview! Mieux vaut tard que jamais!
À l’heure où le vert écolo est bien à la mode et où le drapeau canadien constitue un passeport de bonne conscience, Mirages d’un Eldorado montre des pratiques que l’on ne peut imputer aux méchants impérialistes américains.” André Lavoie, Le Devoir
Mirages d’un Eldorado nous amène au coeur de la Cordillère des Andes du Chili où les communautés s’opposent aux compagnies minières étrangères, parmi lesquelles Barrick Gold et son projet Pascua Lama. Notre «western engagé» révèle les bons, les brutes et les puissants de cette histoire et confronte leurs visions d'un Eldorado.
En 45, les alliés ont remportés la victoire sur les barbares sanguinaires... en pratiquant la même barbarie et violence à grande échelle. On s'étonne d'apprendre comment 6 millions de victimes ont pu être froidement éliminées par les vilains nazis, seulement, chez nos chères alliés, on pratiquait les mêmes calculs pour tuer un maximum de personnes...
La Grande-Bretagne envisageait de lancer une attaque chimique sur Tokyo presque un an avant que les bombardements nucléaires américains sur Hiroshima et Nagasaki ne mettent un terme à la Seconde guerre mondiale, selon des documents des archives britanniques déclassifiés vendredi.
Ce projet, resté caché au public pendant 65 ans, prévoyait l'usage de gaz chimique contre les civils japonais en 1944. S'il est resté à l'état d'ébauche, un mémorandum détaillé décrivait les mesures à adopter pour que l'attaque soit la plus meurtrière possible.
Dans ce document, le professeur Brunt esquisse la méthodologie d'une telle opération. Il suggère que des bombardements initiaux soient dirigés vers les zones urbaines les plus denses en constructions, en usant d'engins incendiaires «suffisants pour mettre le feu à ces larges zones».
Une fois que les immeubles inflammables de Tokyo ont été détruits, il estime que l'attaque au gaz «sur les rues les plus modernes» de la capitale peut commencer.
Il prévient cependant que la disposition des rues de Tokyo est peu propice à une telle opération. «Dans les zones denses en constructions de type japonais, où les rues sont étroites, le flux d'un nuage de gaz serait gêné par l'étroitesse des rues», écrit-il.
L'attaque est préconisée en été, en veillant à éviter les pluies estivales, car le froid peut diminuer les effets du gaz.
Dans les zones les plus densément peuplées de la capitale, «un très grand nombre de petites bombes» sera nécessaire, avertit-il également.
Selon Mark Dunton, historien attaché aux Archives nationales britanniques, ce document est intéressant car il montre que les Britanniques auraient pu «être en avant sur les Etats-Unis dans (leur) réflexion».
Les Etats-Unis ont lancé des bombes nucléaires sur les villes japonaises d'Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945, tuant plus de 210 000 personnes. Moins d'une semaine après l'attaque sur Nagasaki, le Japon annonçait sa reddition le 15 août 1945, qui mettait fin à la Seconde guerre mondiale.
Voici un article qui a paru dans La Tribune cette semaine:
Poste de police: les Sherbrookois pourront se prononcer
Les Sherbrookois pourront se prononcer sur l'important contrat de location du futur poste de police de leur ville. En vertu de ce contrat, la Ville de Sherbrooke déboursera 1,9 M $ par année pendant 20 ans pour loger ses policiers dans un édifice flambant neuf qui sera construit par Les Investissements René St-Pierre au bout de la rue des Roges, non loin du secteur Galt/Belvédère. Le ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, a récemment autorisé ce contrat de cession, d'emphytéose et de location d'un immeuble "conditionnellement à l'obtention de l'approbation des personnes habiles à voter." Un registre sera donc tenu les 25, 26, et 27 juin prochains pour permettre aux citoyens qui le désirent d'exiger la tenue d'un référendum. Un total de 1967 signatures est nécessaire pour qu'un scrutin référendaire ait lieu. Le nouveau quartier général de 95 665 pieds carrés sera construit au coût de 25 M $ sur le terrain de Bourque Métal, propriété d'Alcide Bourque. L'ouverture est prévue pour octobre 2010. L'actuel poste de police de la rue Marquette avait été conçu pour loger un centaine de policiers. Le Service de Police de Sherbrooke (SPS) en compte maintenant 240. Séparée du quartier général depuis quelques années, la division de la sécurité des milieux du SPS retrouvera le reste des effectifs. Cette division a d'abord logé au 65 , rue Belvédère Sud, avant de déménager dans l'ancien édifice Hooper.
______ Voici la réaction d'une personne qui a répondu à cette annonce sur la liste du RAJ Serait-ce une nouvelle belle connerie de la ville de Sherbrooke!
Un bail emphytéotique en plus! De 20 ans seulement! Moi j'ai l'impression que les SherbrookoisEs se font fourrer!
Un bail emphytéotique signifie que le locateur est propriétaire de l'immeuble à la fin du contrat de location! Ce la signifie que Sherbrooke va payer 25 M$ pour construire l'immeuble, 1,9 M$ de loyer par année pendant 20 ans, donc 38 M$, pour un total de 63M$ qui va être donné, avec l'immeuble, au propriétaire du terrain galt/belvédère. Serait-ce un bon ami du maire, parce que ça me semble très cher payer pour un terrain abandonné, vide, inutilisé, depuis je ne sais combien de décénie! Pourquoi la ville n'exproprie pas tout simplement le terrain! Et à la fin du bail emphyotique, que faudra-t-il faire, construire un nouveau poste de police a 25 M$ ailleurs et laisser l'immeuble au propriétaire du terrain! Un bail emphyotique c'est habituellement de 99 ans en plus...
Je ne suis pas un expert en immobilier, mais ça me parait être vraiment une magouille...
Donc, il faut seulement que 2000 citoyens signe le registre pour demander un referendum... C'est du bon timming ça juste apres la St-Jean, c'est évident qu'il y a gros du monde qui se mobilise à ce temps là de l'année! Pendant l'étét et tout! Surtout prévenu une semaine à l'avance! Voilà une ville bien soucieuse de démocratie!
Si jamais y'a un referendum, y va y avoir un (ou des) propriétaire de terrain qui va faire de la "mob" en criss en tout cas, avec tout l'Argent qu'il va recevoir, y'a tout intérêt à se payer une grosse équipe de relations publiques pour qu'elle appel des gens et les invite à voter pour un beau gros poste de police pour leur "sécurité".
Voici une nouvelle trouvée sur le site de solidarité tadamon.ca Tadamon! [Solidarité! en arabe], est un collectif d’activistes pour la justice sociale. Installé à Montréal, il fournit soutien et solidarité aux mouvements locaux de justice économique et sociale au Liban.
Independent Jewish Voices (Canada) voted to join the growing international campaign in support of the Palestinian call for boycott, divestment and sanctions (BDS) against Israel, at its first Annual General Meeting this past weekend. This decision makes IJV the first national Jewish organization in the world to do so.
The adopted resolution states that IJV will “Support the Palestinian call for a campaign of boycott, divestment and sanctions until Israel meets its obligation to recognize the Palestinian people’s right to self-determination and complies with the precepts of international law, including the right of Palestinian refugees to return to their homes and properties as stipulated in UN resolution 194.”
“Independent Jewish Voices has voted to join the international boycott campaign because we stand in solidarity with the Palestinian people and support their right to self-determination,” says Diana Ralph, co-chair of IJV. “We are calling on the Canadian government and all Members of Parliament to push for immediate sanctions on Israel.”
“The time has come for people around the world to rise to the challenge in Israel/Palestine, as we did for South Africa,” says Fabienne Presentey, Steering Committee member of IJV. “All voices that can be raised against this injustice must be.”
The resolution, which passed with the support of 95 percent of voting delegates, also calls on the Canadian government to “1) cease its one-sided and uncritical support for Israel and 2) insist that Israel abide by international law.”
The international call for BDS originated from 170 Palestinian civil society organizations and has sparked a growing global movement, modeled on the international campaign that successfully ended South African apartheid. Many prominent organizations around the world have joined the BDS campaign, including the Congress of South African Trade Unions (COSATU), UNISON (UK), Transport and General Workers’ Union (UK), Canadian Union of Postal Workers, Canadian Union of Public Employees-Ontario, six Norwegian trade unions, Irish Congress of Trade Unions, Scottish Trades Union Congress, and Intersindical Alternativa de Catallunya.
Independent Jewish Voices is a member-led organization, with chapters in Vancouver, Winnipeg, Toronto, Hamilton, Ottawa, Montreal, and Halifax.
Le Regroupement Autonome des Jeunes tiens à vous inviter à deux activités qui se sont confirmés dans les derniers jours : une sur la Palestine, l'autre sur l'utilisation de la marijuana à des fins thérapeutiques.
*Conférence du palestinien Mohammed Khatib, Comité populaire contre le mur, Bil'in, Palestine occupée* et
*Emily Schaeffer, avocate israélienne représentant le village de Bil'in
*Mohammed Khatib du Comité populaire contre le mur de Bil'in et l'avocate du comité, Emily Schaeffer effectueront une tournée au Canada en juin. La tournée de conférences, qui se rendra dans onze villes canadiennes, précédera les audiences préliminaires d'un procès historique contre deux compagnies canadiennes accusées d'avoir transgressé la loi internationale et la loi canadienne. La plainte déposée à la Cour supérieure du Québec permettra donc au village palestinien de Bil'in de confronter Green Mount International et Green ParkInternational Inc. Les deux compagnies, enregistrées au Québec, sont accusées de construire illégalement des résidences et d'autres infrastructures dans des colonies situées sur les terres de Bil'in. La question des colonies israéliennes implantées en Cisjordanie et de leurs 480,000 résidents illégaux est au coeur du débat sur la création d'un État palestinien. Bil'in, village palestinien de Cisjordanie, est maintenant reconnu mondialement comme un symbole de la résistance populaire palestinienne contre l'occupation israélienne.
Depuis 2005, les villageois organisent des manifestations toutes les semaines contre le mur d'apartheid israélien et contre la colonisation illégale de leurs terres. Des militants israéliens et internationaux participent aussi à ces manifestations.
Jeudi le 18 juin, à 19h30 : Mohammed et Emily donneront une conférence gratuite à Sherbrooke, au Centre communautaire du 187, rue Laurier.
Vendredi le 19 juin, à 13h00 : Une discussion avec Mohammed et Emily au Carrefour communautaire d'Ascot, 2025 rue des Boisés app.: 4
La tournée de Bil'in est organisée par Coalition pour la justice et la paixen Palestine, Solidarité pour les droits humains en Palestine (SDHP), Tadamon!, et Jeunes Juifs pour la Justice sociale (JJJS).
Le Centre Compassion de Montréal (CCM) est un organisme à but non lucratif fondé en 1999 permettant à des personnes malades de soulager leurs souffrances en se procurant du cannabis à cette fin.
Notre mission : 1) fournir de l'information reliée à l'usage thérapeutique du cannabis; 2) fournir un accès sécuritaire et fiable aux personnes souffrant d'une condition médicale pour laquelle le cannabis s'est montré efficace; 3) fournir des produits variés de très haute qualité pour répondre aux divers besoins des membres;
Le CCM et autres dispensaires similaires existent parce qu'il y a trop de gens qui souffrent inutilement. Ils sont nécessaires pour remplir la zone grise entre l'acceptation répandue de notre société envers les bienfaits du cannabis médical et l'inaction des divers paliers gouvernementaux à fournir ce que des milliers de canadiens ont besoin : une source fiable.
Ces dernières années, plusieurs études sont venues confirmer ce que la sagesse populaire avait reconnu depuis des siècles, à savoir : le cannabis possède réellement des vertus thérapeutiques. En seulement quelques années, un véritable débat de société s'est engagé sur cette question dans de nombreux pays occidentaux. Les clubs et centres compassions luttent continuellement afin d'offrir un service essentiel, bien que controversé, de manière la plus sécuritaire possible.
*Conférence le samedi 20 juin 20h00, au Tremplin 16-30Gratuit
Paul Carpita, cinéaste marseillais autodidacte, est quasiment un inconnu. Son cinéma engagé, direct, novateur aurait trop dérangé l’histoire officielle en l’empêchant de suivre son cours tranquille. Alors on l’a muselé, censuré, on l’a oublié, on lui a mis des bâtons dans les roues. Son premier long-métrage, Le rendez-vous des quais, tourné entre 1953 et 1955, avait un tel potentiel subversif que l’unique copie fut saisie puis égarée, et Paul Carpita ne reçut jamais d’aide ni de soutien des professionnels du cinéma pour espérer récidiver. On lui reprochait sans le lui dire de faire des films et de n’être pas parisien, de n’avoir pas fait d’école de cinéma, d’être trop à la gauche du PC, d’être trop de gauche pour le gouvernement français – voire quel-ques années avant d’être de gauche, quand les nazis étaient à Marseille -–, d’être trop avant-gardiste ou trop instinctif. Son film prenait le parti des dockers de Marseille en grève contre la guerre d’Indochine, et son tort s’accentuait parce qu’il l’a tourné avec les travailleurs, par les travailleurs, pour les travailleurs ; de sorte qu’il en est venu à faire le seul film néo-réaliste français, chaînon manquant entre le néo-réalisme italien et la Nouvelle Vague française. Totalement absent des historiographies, Le rendez-vous des quais a été retrouvé en 1989 – il avait été soigneusement « archivé » par les bons soins des staliniens du PCF.
Un livre est constitué d’entretiens passionnants avec Paul Carpita où la verve et la bonne humeur l’emportent sur le passé et la rancoeur.
Longue mais combien pertinente entrevue avec Geoffroy et Julien du Syndicat des auxiliaires de recherche et d'enseignement de l'Université de Sherbrooke(AFPC-FTQ). Nous n'avons pas que parlé de leur campagne de syndicalisation et de l'état de leur négociations, nous sommes allés plus loin. Nous avons échangé une analyse du syndicalisme dans le milieu étudiant, nous avons parlé des différentes attitudes des étudiants-es face à la syndicalisation dans ce milieu. Nous avons aussi débordé jusqu'à parler de l'état du mouvement syndical en général. D'ailleurs, en entrée d'entrevue un extrait d'un discours de Michel Chartrand sur fond de musique expérimentale de René Lussier donne le ton!
À écouter pour les militants-es syndicaux, militants-es du mouvements étudiants et toutes autres personnes qui est en criss contre les patrons et les populiste! 41min
Nous venons de mettre des photos prises par des militants et des militantes du Centre des Médias Indépendants de Sherbrooke sur notre compte FaceBook. Sur cette photo, vous pouvez voir aussi les mannequins d'Alvaro Uribe et de Paul Desmarais qui ont été utilisés pour le tribunal populaire qui se termina par une comdamation complète des deux criminels. Paul Desmrais fut brûlé et Alvaro Uribe pendu après avoir été taché du sang des syndicalistes qui meurent tous les jours sous son régime!
Lors de la journée de l'inauguration du nouveau Centre Local d'Emploi de Sherbrooke dans le centre ville, un front commun Had hoc de groupes communautaires se sont mobilisés pour aller dénoncer le Pacte à l'Emploi qui est sensé être la solution du gouvernement Charest pour sortir les gens de la pauvreté. Voici le discours live de Sandy du groupe Illusion Emploi, groupe qui souhaite défendre les droits du travail des non-syndiqué-e-s. Ce discours explique le-dit Pacte à l'Emploi et au cas où vous voudriez en comprendre plus, voici une entrevue qu'elle a offert à l'équipe de l'émission La Rage du Peuple.
Lors de cette même émission, nous avons diffusé une entrevue que nous avons eu lors du passage d'un voyageur au sein du local du Regroupement Autonome des Jeunes. Ce visiteur, Guillaume, explique en 7 minutes, comment il en est venu à passer à Sherbrooke pour observer l'infoshop qui est entre les murs du RAJ. Ce dernier ayant produit des oeuvres descrivant ses lieux de visite, nous invite à s'intéresser à son exposition appelé "Lieux où l'on méprise l'État". Ces oeuvres étaient exposées récemment au Salon du Livre Anarchiste de Mtl.
Voici un article qui a parru dans la Tribune au sujet de ce Guerilla Gardening
(Sherbrooke) Avant que ne pousse un hôtel sur le coin des rues King Ouest et Belvédère, ce sont des patates qui devraient y être cueillies. L'extrémité est de la Cité des rivières est devenue hier le jardin de citoyens qui réclament une consultation publique au sujet de l'aménagement de ce secteur, «avant qu'il ne soit trop tard».
Le secteur étant de plus en plus prisé par les Sherbrookois, le Parti comme une eau terre estime que l'espace pourrait faire place à un parc plutôt qu'à une masse de béton. «Sherbrooke se dit innovante. Pourquoi ne serait-elle pas innovante en matière d'espaces publics?» demande Hubert Richard.
Toutes les idées sont les bienvenues, mais déjà, le groupe imagine un espace pour pique-niquer, des arbres plantés le long des artères qui encadrent le parc, un jardin, un espace pour dresser un chapiteau et tenir des événements communautaires.
«Les gens viennent autour du lac parce que c'est le plus bel endroit de Sherbrooke. Mais doivent-ils se limiter à prendre la voiture pour venir faire le tour du lac? Le plan d'eau est utilisé par deux clubs nautiques. Mais si on assainit les cours d'eau, les gens iront s'y baigner», pose M. Richard, les deux pieds à l'endroit où un hôtel devrait être érigé, à quelques pas de la populaire promenade et du lac.
Manque de vision
Portant son regard sur la promenade et les marcheurs qui y circulent, il décrie le manque de vision des élus sherbrookois. «Si on a 16 millions à investir dans un hôtel, pourquoi ne pas les investir au centre-ville, au coin des rues King et Wellington? Pourquoi ne pas retaper l'Hôtel Wellington? Ça peut devenir une offre touristique intéressante, les espaces publics.
«Il n'est pas trop tard, avant les élections, pour faire la promotion d'un parc. Il faut juste que les gens se réveillent», appelle Hubert Richard.
Les pommes de terre pousseront sans que la Ville ne les enlève, espère-t-il. La plante rustique fait écho à un autre cheval de bataille du parti, celle de l'autosuffisance alimentaire, mais les citoyens sont invités à fleurir l'endroit au gré de leur inspiration.
Il s'agirait à Sherbrooke d'une première offensive de guerilla gardening, un phénomène mondial qui consiste à transformer les terrains vacants en jardins.
Lors du dimanche 24 mai, Hubert Richard invitait les citoyens et les citoyennes de Sherbrooke à venir planter des plants de patates afin de populariser l'idée de transformer le futur site hotelier en lieu publique plus utile à la société soit un jardin communautaire ou un parc naturel.
À tous les groupes qui ont signé la déclaration publique d'appui ou qui voudraient maintenant le faire. Le Centre Social Autogéré, après 20h d'activités, de rénovations et de ménage au bâtiment situé au 2985 rue St-Patrick, s'est fait brutalement et sans préavis fait évincé.
Une manifestation se tiendra mardi le 2 juin à 18h00 devant la mairie d'arrondissement du sud-ouest au 815 Bel-Air, près du métro Lionnel-Groulx. En effet, les consultations sur le projet de développement immobilier - 6 étages de condominiums luxueux - auquel est destiné le 2985 St-Patrick ont été annulée suite à notre réappropriation populaire. Ne faisons pas silence! Nous vous invitons à y venir en grand nombre afin démontrer aux autorités en place que le CSA vie à travers les gens. Il en est ainsi depuis deux ans et nous sommes toutes et tous toujours unies et déterminées!
Une série de clip audio sont disponibles à cette adresse dont en voici quelques-uns en français.
Lors du dernier Black Friday (boxing day des Étatsuniens) en novembre 2008, un employé de Walmart dans l'État de New York mourrait après avoir été piétiné par la foule de consommateur qui attendait, au bord de l'hystérie, l'ouverture des portes. (cyberpress)
Le 26 mai 2009 dernier, OSHA -l'organisme gouvernemental responsable de promouvoir la santé et la sécurité au travail aux États-Unis- déclarait que cette triste mort aurait pu être évitée car ce n'était pas la première fois que ce genre d'événement avait lieu au sein des établissements de la compagnie. Selon OSHA, Walmart aurait dû être capable de prévenir la mort de l'employé de 34 ans par différentes mesure préventives. L'organisation l'a ainsi déclaré coupable de la mort de Jdimytai Damour.
Le même organisme gouvernemental a par la suite émis l'amende maximale selon la loi: 7 000 dollars. Oui, pour la plus grande multinationale du monde, respecter la loi ne coute pas si cher pour la mort d'un employé. Bref, il est sans aucun doute plus rentable de voir mourir un employé que de mettre en place des mesures préventives. Simple calcul comptable, rien de nouveau sous le soleil capitaliste...
Ce n'est toutefois pas la première fois que la loi manifeste son injustice et son absurdité par une tape sur les doigts en réponse à la mort d'un employé. Lors de la mort d'un jeune de 19 ans dans une usine, la compagnie avait dûe débourser en premier lieu 4 500 dollars pour par après êter fixée à 2 500$.
Avec la prochaine révision du Protection America's Workers Act, les syndiqué-e-s des États-Unis espèrent voir les frais minimaux augmentés à plus de 20 000$. Un syndicat du moins, promouvoit le soutient à cette modification. Il s'agit du même syndicat qui tente de syndiquer les Walmart des États-Unis.
Voici d'ailleurs un clip de ce syndicat sur les comportements anti-syndicaux de Walmart. La "fierté Obama" n'épargne évidemment pas les "Walmart workers for CHANGE".
Il y a 29 ans, le 18 mai 1980, le dictateur Sud-Coréen soutenu par les régimes de l'Ouest était assassiné par un membre de son intelligentsia. Dans le sillon du moment, des foules hystériques se mobilisent, particulièrement au sein du mouvement étudiant qui menait une lutte pro-démocratique. La suite allait être une reprise historique de la Commune de Paris qui elle aussi vit une population s'approprier des armes et des ressources pour mener une lutte auto-organisée contre l'oppression. La commune de Kwangju qui dura quelques 6 jours complets fut malheureusement elle aussi massacré dans la plus grande violence et massacre et étrangement le 27 mai soit exactement le même jour que la Commune de Paris.
Tout comme celle-ci, cet épisode historique d'asie donna raison à la capacité des populations de se gérer sans gouvernements. Un journal diffusait l'information et les populations attaquaient les centre de médias qui censuraient le massacre, des assemblées étaient organisées pour structurer le mouvement, les ressources des entreprises expropriées et mises à la disposition des populations etc... Dans un article publié dans la revue North-Estern Anarchist de la NEFAC, Peter Kroportkin and Peoples' Uprisings, George Katsiaficas* rappel bien les éléments essentiels de cette révolte tout en les mettant en lien avec les principes révolutionnaires de la pensée du théoricien communiste libertaire Russe Pierre Kropotkin. Kwangju est une de ces villes qui initia plusieurs moments révolutionnaires dans l'histoire de la Corée du sud comme la rébellion de Tonghak en 1894, la révolte étudiante de 1929 et puis l'insurrection de 1980. C'est pourquoi l'auteur contemporain la place aux côtés du navire militaire "Cuirassé Potemkin" pour la Russie et de la ville Paris pour la France.
Bien que la Commune de Kwangju se termina dans le sang le 27 mai 1980, le mouvement démocratique ne s'y termina pas. Il culmina en 1987 avec l'arrivée d'un gouvernement démocratique en Corée du Sud. Dans son sillon, elle entraina d'autres populations d'Asie à la révolte contre leur gouvernement respectif. Aujourd'hui, la Corée du Sud fait sa marque dans les nouvelles pour ses vigoureuses grèves contre ses gouvernements libéraux et leurs politiques.(L'agressivité des confrontations de celle-ci aurait même inspiré un clip de musiciens d'"anarchist noise") Une des plus importante de celles-ci paru dans le film "La Quatrième Guerre Mondiale" et dans le clip de Keny Arkana "La Rage du Peuple" où une grève générale était déclenchée contre une série de mesures anti-ouvrières adoptées pendant l'absence de l'opposition parlementaire à minuit... Ce mouvement de mobilisations continue toujours sous différentes revendications et mobilisations rassembleuses.
Peut-être qu'avec plus de recherches historiques, nous pourrions être porté à croire que le mouvement anarchiste Coréen avait en Manchourie des années '20 été l'avant première de la révolution espagnole. À ce moment, des anarchistes Coréen en exile de l'impérialisme japonais avaient formé une fédération qui allait travailler à la mise en place d'une organisation de masse qui allait mettre sur pied des communautés de travailleurs contrôlant leur moyens de productions dans une lutte féroce contre les propriétaires terriens et les marchands. Le tout se termina (comme en Espagne) par des noyautage-sabotages d'organisations de masse et assassinats de "leader anarchistes" par des bolchéviks ne voulant probablement pas voir de compétition à "leurs" réalisations révolutionnaires et/ou à leur satellite maoïste. Voici de quoi se mettre sous la dent pour les intéressés et intéressées d'histoire révolutionnaire: The Korean anarchist Movement
*George Katsiaficas is professor of humanities and social sciences at Wentworth Institute of Technology in Boston, Massachusetts, editor for New Political Science, and the author of several books including The Subversion of Politics: European Autonomous Social Movements and the Decolonization of Everyday Life and Imagination of the New Left: A Global Analysis of 1968. He is currently a visiting professor at Chonnam University in Kwangju, Korea.
Lisez le Cahier du "comité du 8 mars" en cliquant sur l'image. Des textes tels que "Pourquoi je suis féministe?" - "Les drogues du viol sont-elles un mythe?" - "Femmes autochtones" - "Les femmes face aux forces de l'ordre" - "L'anarcha-féminisme" et plus encore...
Lire notre journal: Cause Commune
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Collectif du 19 juillet
En tant que collectif communiste libertaire fédéré à l'union communiste libertaire(*), nous désirons mener une lutte contre les gouvernements autoritaires et nous voyons la révolution sociale comme la seule solution au problème. Nous nous opposons au concept même de l’État, car nous croyons que partout, il sert d’instrument aux plus riches afin d'oppresser les plus pauvres dans le but de perpétuer les inégalités et injustices sociales et économiques, de maintenir l'ordre.
Nos principes de base sont la solidarité avec les luttes locales, régionales et internationales; la défense et le développement des libertés individuelles et collectives. C’est dans cette voie que nous encourageons la création de groupes autogérés et favorisons la collectivisation des ressources et des moyens de production. Nous ne voulons plus que les patrons, les politiciens et tous les autres petits chefs et gouroux du prêt à penser, décident ce que nous allons manger, payer, faire, travailler, penser. Nous voulons être libre de ces vautours.
Nous rejetons toute forme d’autorité qui juge et oppresse l’individu telle que la religion et la tradition patriarcale. Nous nous opposons aux guerres impérialistes et à l’idéologie capitaliste, car elles mettent au profit l’exploitation, la violence et les injustices sociales, et que celles-ci empiètent inévitablement sur les droits humains. Nous encourageons également les mouvements de résistance radicale qui s’opposent aux abus de tout système et pensée autoritaire comme le racisme et le fascisme, l'ultra-libéralisme économique.
Nous croyons aussi que ceux qui parlent de révolution sans faire référence aux jouissances de la vie de tous les jours, ont dans la bouche, un cadavre.
Pour le communisme, VIVE LA LIBERTÉ! VIVE L'ANARCHIE!
Collectif 19 Juillet ____________________
Pour nous rejoindre: ucl.sherbrooke@causecommune.net
(*) Fondé le 24 novembre 2008, l'UCL réunis des collectifs à Qc, Mtl, Saguenay, St-Jérôme. L'UCL fait partie de la NEFAC Northeasthern Federation of Anarchist Communists - Fédération Anarcho-Communiste du Nord-Est