Lors du dernier Black Friday (boxing day des Étatsuniens) en novembre 2008, un employé de Walmart dans l'État de New York mourrait après avoir été piétiné par la foule de consommateur qui attendait, au bord de l'hystérie, l'ouverture des portes. (cyberpress)
Le 26 mai 2009 dernier, OSHA -l'organisme gouvernemental responsable de promouvoir la santé et la sécurité au travail aux États-Unis- déclarait que cette triste mort aurait pu être évitée car ce n'était pas la première fois que ce genre d'événement avait lieu au sein des établissements de la compagnie. Selon OSHA, Walmart aurait dû être capable de prévenir la mort de l'employé de 34 ans par différentes mesure préventives. L'organisation l'a ainsi déclaré coupable de la mort de Jdimytai Damour.
Le même organisme gouvernemental a par la suite émis l'amende maximale selon la loi: 7 000 dollars. Oui, pour la plus grande multinationale du monde, respecter la loi ne coute pas si cher pour la mort d'un employé. Bref, il est sans aucun doute plus rentable de voir mourir un employé que de mettre en place des mesures préventives. Simple calcul comptable, rien de nouveau sous le soleil capitaliste...
Ce n'est toutefois pas la première fois que la loi manifeste son injustice et son absurdité par une tape sur les doigts en réponse à la mort d'un employé. Lors de la mort d'un jeune de 19 ans dans une usine, la compagnie avait dûe débourser en premier lieu 4 500 dollars pour par après êter fixée à 2 500$.
Avec la prochaine révision du Protection America's Workers Act, les syndiqué-e-s des États-Unis espèrent voir les frais minimaux augmentés à plus de 20 000$. Un syndicat du moins, promouvoit le soutient à cette modification. Il s'agit du même syndicat qui tente de syndiquer les Walmart des États-Unis.
Voici d'ailleurs un clip de ce syndicat sur les comportements anti-syndicaux de Walmart. La "fierté Obama" n'épargne évidemment pas les "Walmart workers for CHANGE".
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