vendredi 5 juin 2009
Video #2 du jardin du coin King Belvédère
Voici un article qui a parru dans la Tribune au sujet de ce Guerilla Gardening
(Sherbrooke) Avant que ne pousse un hôtel sur le coin des rues King Ouest et Belvédère, ce sont des patates qui devraient y être cueillies. L'extrémité est de la Cité des rivières est devenue hier le jardin de citoyens qui réclament une consultation publique au sujet de l'aménagement de ce secteur, «avant qu'il ne soit trop tard».
Le secteur étant de plus en plus prisé par les Sherbrookois, le Parti comme une eau terre estime que l'espace pourrait faire place à un parc plutôt qu'à une masse de béton. «Sherbrooke se dit innovante. Pourquoi ne serait-elle pas innovante en matière d'espaces publics?» demande Hubert Richard.
Toutes les idées sont les bienvenues, mais déjà, le groupe imagine un espace pour pique-niquer, des arbres plantés le long des artères qui encadrent le parc, un jardin, un espace pour dresser un chapiteau et tenir des événements communautaires.
«Les gens viennent autour du lac parce que c'est le plus bel endroit de Sherbrooke. Mais doivent-ils se limiter à prendre la voiture pour venir faire le tour du lac? Le plan d'eau est utilisé par deux clubs nautiques. Mais si on assainit les cours d'eau, les gens iront s'y baigner», pose M. Richard, les deux pieds à l'endroit où un hôtel devrait être érigé, à quelques pas de la populaire promenade et du lac.
Manque de vision
Portant son regard sur la promenade et les marcheurs qui y circulent, il décrie le manque de vision des élus sherbrookois. «Si on a 16 millions à investir dans un hôtel, pourquoi ne pas les investir au centre-ville, au coin des rues King et Wellington? Pourquoi ne pas retaper l'Hôtel Wellington? Ça peut devenir une offre touristique intéressante, les espaces publics.
«Il n'est pas trop tard, avant les élections, pour faire la promotion d'un parc. Il faut juste que les gens se réveillent», appelle Hubert Richard.
Les pommes de terre pousseront sans que la Ville ne les enlève, espère-t-il. La plante rustique fait écho à un autre cheval de bataille du parti, celle de l'autosuffisance alimentaire, mais les citoyens sont invités à fleurir l'endroit au gré de leur inspiration.
Il s'agirait à Sherbrooke d'une première offensive de guerilla gardening, un phénomène mondial qui consiste à transformer les terrains vacants en jardins.
marianne.dandurand@latribune.qc.ca
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