L'environnement est le nouveau sujet de l'heure, tout le monde se sent touchéE et a l'impression de faire sa part en ayant son beau petit sac réutilisable d'éco-citoyen. On a encore avalé que c'était notre faute à tout le monde, et que chaque petit geste allait sauver le monde. Pendant ce temps là, nos politichiens et politichiennes s'organisent des réunions internationales sur le sujet, auxquelles ceux et celles-ci vont évidemment se rendre dans leurs gros véhicules utilitaires-sport. Ce qui scrappe la planète, c'est pas "le monde ordinaire" comme toi pis moi qui travaillons pour (sur)vivre, ni les choix que nous pouvons faire au quotidien. Notre impact, s'il en est un, est minime. Le problème, c'est le capitalisme. Et ça on l'a pas choisi.
Bref, je m'égare du sujet dont je voulais parler :
Une idée qui se jasait depuis quelque temps a finalement été mise sur pied aujourd'hui, alors que la Bourse de Montréal inaugurait ce matin le Marché climatique de Montréal, mieux connue sous l'appelation de bourse du carbone.
Ce genre de marché en pleine effervescence a vu le jour depuis que différents États aient décidé d'imposer des limites sur la quantité de pollution que peuvent causer les compagnies. Celles qui polluent moins que la limite obtiennent des "crédits de pollution" qu'elles peuvent ensuite revendre à celles qui polluent trop. J'ai envie de vomir. Le capitalisme vert, c'est la même ostie d'affaire.
vendredi 30 mai 2008
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