mardi 6 mai 2008

critique de livre


L'article qui suit est issu du journal des étudiants et étudiantes de l'université de Sherbrooke, le collecif du mois de mai.

Sur les traces de l'anarchisme au Québec (1860-1960)

Lorsque quelqu’un est catalogué d’anarchiste, la majorité des gens croient qu’il crie sans raison, qu’il dessine des tags sur des murs ou qu’il est simplement contre tout ordre établi. Les anarchistes font peur! Pourtant apprendre l’histoire de cette tendance est sans doute la meilleure chose à faire pour mieux comprendre ce mouvement de pensée. C’est ce que propose Mathieu Houle-Courcelles dans son premier livre, Sur les traces de l’anarchisme au Québec (1860-1960).

Cent ans de pure délice historique. Houle-Courcelles décrit de façon professionnelle et minutieuse les balbutiements d’un mouvement qui est né avec la Commune de Paris et qui continue de vivre au Québec. La richesse des recherches ayant permis de composer ce livre est très impressionnante. Les férus en la matière en apprendront certainement beaucoup, alors que les novices seront initiés très succinctement. L’auteur prend toutefois garde de ne pas abuser des termes trop technique ou dans des références lancées sans prendre en compte les connaissances du lecteur.

Ce livre est, bien sûr, un ouvrage spécialisé qui ne se déguste pas avec un verre de sangria dans la main en fin d’après-midi. Mais, c’est un réel trésor d’informations, qui nous en apprend à la fois sur l’histoire, sur l’art littéral et pictural, sur la politique et sur nous, les québécois. Il faut stopper les préjugés et l’effort de Houle-Courcelles en ce sens, est de dé complexifier le phénomène anarchiste qu’on connaît ici .

Isabelle Morin

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