samedi 31 mai 2008
juste pour rire..
vendredi 30 mai 2008
Le Marché climatique de Montréal
Bref, je m'égare du sujet dont je voulais parler :
Une idée qui se jasait depuis quelque temps a finalement été mise sur pied aujourd'hui, alors que la Bourse de Montréal inaugurait ce matin le Marché climatique de Montréal, mieux connue sous l'appelation de bourse du carbone.
Ce genre de marché en pleine effervescence a vu le jour depuis que différents États aient décidé d'imposer des limites sur la quantité de pollution que peuvent causer les compagnies. Celles qui polluent moins que la limite obtiennent des "crédits de pollution" qu'elles peuvent ensuite revendre à celles qui polluent trop. J'ai envie de vomir. Le capitalisme vert, c'est la même ostie d'affaire.
Le yaourteur de Nicolas Sarkozy libre aprés six mois de prison
JUSTICE. Libre. Après avoir effectué six mois de prison pour avoir osé jeter un yaourt périmé sur la voiture de Nicolas Sarkozy en février 2006 à Toulouse, Olivier Théron est sorti ce matin[le 27/05/2008] de la Maison d'Arrêt de Seysses. Le comité de soutien du dangereux "Vélorutionaire" partisan de "l'éradication de tous les véhicules polluants" a fêté sa libération devant le Palais de Justice de Toulouse. Sous la surveillance des fonctionnaires des Renseignements Généraux
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Critique anarchiste du programme du PCR , la brochure
pour lire le texte au complet sur internet, cliquez ici
Ils sont anticapitalistes et anti-nationalistes, boycottent les élections et l’État, se disent communistes et révolutionnaires. Ils sont très critiques de l’institutionnalisation des mouvements sociaux et conspuent les leaders de la gauche réformiste. Dans les manifestations, ils sont souvent masqués et n’hésitent pas à recourir à l’action directe. À priori, les maoïstes du Parti communiste révolutionnaire (PCR) sont proches des anarchistes. Et pourtant… Un fossé sépare nos conceptions du monde et de la stratégie révolutionnaire.
Tiré du blog du collectif Nefac "La Nuit"
voixdefaits.blogspot.com
Drop Criminal Charges Against The U of T 14
TORONTO, le 29 avril/CNW/ -Le scandale monte sur la prise de 14 étudiants qui sont en ce moment sous le coup d’une inculpation pour participer dans un sit-in paisible à l’Université de Toronto au 20 mars, 2008. Le sit-in, tenu pour protester des frais haussants, terminé quand la police suivant les ordres des administrateurs de UdeT ont enlevé avec force des manifestants. Dans les semaines qui s’est ensuivi, les étudiants et les organisateurs impliqués dans la protestation ont été assujettis à une campagne d’intimidation par l’administration de UdeT, qui a cherché une enquête criminelle de la question après ayant encouragé la Police de Toronto pour arrêter 14 individus et ayant les charges appuyées contre eux. Après avoir se livré [turning your self in????] la semaine dernière, les étudiants ont été relâchés sur les conditions de caution strictes qui les interdisent d’associer avec l’un l’autre d’ailleur de tribunaux etles classes, interdisant de cette façon leur liberté pour organiser sur le campus. Par ailleurs, le personnel, les étudiants et un ancien élève de UdeT ont été complètement interdites du campus de UdeTEn plus, l’universite réprime plus l’organisation d’étudiant sur le campus par enqueter au moins de treize étudiants sous le Code de Conduite d’Etudiant. L’ outrager aux prises et aux actions disciplinaires par l’ administration de UdeT a été exprimé par un nombre grandissant de professeurs et de personnel à l’Université de Toronto. « J’exhorte l’administration d’université pour exercer la restriction dans ces questions et évite ce qu’a l’air d’être une mesure severe sur l’activité politicale et l’expression de liberte à l’université, » a déclaré George Sefa Dei, unprofesseur des Etudes de Sociologie et Equité à OISE, l’Université de Toronto. Au lieu d’adresser les problèmes de l’inaccessibilite d’éducation a la universite, l’administration a recouru aux tactiques d’intimidation et de la répression, y compris la surveillance de police comme un moyens de supprimer tout dissentiment sur le campus. En rien découragé, les étudiants continuent organiser contre la tuition de plus en plus inaccessible. Sheila Hewlett, un organisateur avec le Comité pour l’Education Juste et un membre élu du Syndicat Etudiant des Arts et Sciences a UdeT note, « Nous devons regarder a qui est exclu quand ces augmentations de frais non cochées composent et rendons compte que l’éducation est de plus en plus inaccessible à beaucoup. L’expérience d’étudiant est à meilleur un de servitude de dette ; à pire, l’éducation est complètement indisponible au plus en plus de monde ». Le Comité pour l’Education Juste, qui inclut les étudiants chargés par la police, a donne les demandes suivantes: 1) l’accès Égal à l’éducation par l’élimination de tous frais. 2) L’administration de UdeT et de Police de Toronto tombent immediatement tous procédés contre les étudiants et les organisateurs et ils arrêtent la surveillance de dissentiment sur le campus. 3) La parite d’Etudiant, d’ travailleur, et de faculté sur les instances a UdeT comme si le Conseil d’ Administration. Devant un montagne de dette, les augmentations radicales dans la tuition et les frais subordonnés et un environnement hostile vers organiser d’étudiant sur le campus, un mouvement d’étudiant, qui fleurit, exige l’accès à l’éducation pour tous gens. Les alliés et les supporters des étudiants chargés faisent un appel au Ministre de la justice Chris Bentley et au Président de U de T Monsieur David Naylor à laisser toutes charges et tous procédés disciplinaires.
mercredi 28 mai 2008
Vélorution Sherbrooke
Le vendredi 30 mai prochain se tiendra à Sherbrooke la première vélorution de l'année. Le collectif du 19 juillet y sera présent pour distribuer de l'information à saveur communiste libertaire sur l'événement. C'est une invitation!
Chèr(e)s citoyen(ne)s
Cet été, Sherbrooke vibrera «plus que jamais» au rythme paisible et naturel des bicycles. À tous les derniers vendredis du mois, une vélorution se tiendra dans les rues de la ville.Venez en grand nombre à cette première vélorution sherbrookoise en 2008!, et faites vôtre cette célébration de la bicyclette. Revendiquons ensemble l'espace qui lui est dû!
De quoi s'agit-il? Une vélorution est une manifestation de cyclistes, ou de tout autre moyen de transport à propulsion humaine, envahissant «en masse» la route afin de se l'approprier. Ces manifestations sont festives et rassembleuses et ont pour fin de promouvoir l'utilisation de ces moyens de transports écologiques et sécuritaires, générateurs d'équilibre physique et mental, en harmonie avec l'humain et la nature, et répondant efficacement aux besoins de transport.
La prochaine vélorution sherbrookoise aura lieu vendredi le 30 mai 2008. Le rassemblement se fera au Marché de la Gare (intersection King Ouest et Belvédère) à 17h30, et le départ sera à 18h00. Le trajet emprunté sera décidé sur place, en prenant compte des différents travaux urbains ayant court.
Sylvain Bérubé
sylvain.berube@gmail.com
Groupe Facebook «Vélorution Sherbrooke»
http://www.facebook.com/group.php?gid=16170016105
Blog «Vélorution Sherbrooke»
http://velorutionsherbrooke.blogspot.com/
lundi 26 mai 2008
La propagande des Forces Canadiennes
C'est la principale conclusion tirée par le journaliste Stephen Thorne, de la Presse canadienne, après avoir analysé le lexique des « Acronymes opérationnels ».
Ce document, non officiel, est compilé par le personnel du quartier général de la Défense nationale et le Centre de commandement et de contrôle.
Cacher la vérité
Selon le journaliste, les stratèges militaires et politiques n'ont de cesse, à l'ère des communications globales instantanées, de fignoler des discours, des communiqués et des réponses toutes faites qui poursuivent deux objectifs:
- masquer la réalité aux Canadiens;
- diminuer l'impact des conflits ayant lieu à l'étranger.
Stephen Thorne cite l'historien Jack Granatstein, pour qui cette réalité a toujours existé. Toutefois, l'historien note que le gouvernement et les militaires allouent plus de personnel à cette tâche. « C'est probablement plus scientifique et mieux fait », dit-il.
Thorne ajoute qu'il existe une longue et riche tradition consistant à employer des termes qui camouflent le caractère extrêmement inhumain de la guerre.
L'art de l'euphémisme
Il en donne quelques exemples:
- un soldat tué au combat n'est pas mort. Il est « tombé » ou « perdu »: ces deux termes remontent à la Première Guerre mondiale;
- les invasions et les guerres sont des « conflits » ou des « interventions militaires ». Ces euphémismes déplaisent aux anciens combattants de la guerre de Corée;
- depuis l'invasion du Kosovo, en 1999, les Canadiens envoyés au combat « rétablissent la paix » par opposition à « maintiennent la paix » ou à l'utilisation des mots guerre ou combat.
- l'expression « dommages collatéraux », désignant les civils tués accidentellement par les bombardements, remonte à la guerre du Vietnam.
- Les soldats tués par des camarades sont des victimes de « tirs amis ».
Les journalistes tenus en laisse
L'art et la science des communications se sont encore raffinés en Afghanistan et en Irak. Stephen Thorne rappelle que les militaires canadiens aussi bien qu'américains tiennent les journalistes en laisse en les intégrant à une unité en patrouille.
L'historien Jack Granatstein affirme que les bonimenteurs (spin doctors) militaires sont en fonction depuis au moins la guerre de Crimée (1853-56) et ne sont pas les seuls responsables de l'intensification de l'utilisation des euphémismes. « C'est le rôle des médias d'interpréter et de rapporter dans une langue « simple » ce qui s'est passé sur le front », dit-il.
Les journalistes intégrés aux troupes risquent de tomber dans une sorte de syndrome de Stockholm, absorbant le jargon qu'ils entendent au quotidien et le régurgitant. — Jack Granatstein, historien |
Selon lui, c'est au journaliste à choisir ses mots pour décrire la réalité. M. Granatstein fait la distinction entre le travail du colonel Untel qui donne un point de presse pour filtrer ce qui est donné à voir et à entendre au public et celui du journaliste. Si ce dernier rapporte seulement le discours du colonel Untel, alors il est fautif.
Les racines de ce vocabulaire
Stephen Thorne poursuit en soulignant que, bien que stratégiquement implantés pour adoucir la réalité, plusieurs de ces termes ont des racines juridiques ou sémantiques. Dans le langage militaire et politique, les combattants ennemis sont devenus des « terroristes », des « insurgés » ou des « militants » pour la simple raison qu'ils ne portent pas d'uniforme. Autrement dit, ils ne sont pas reconnus comme soldats au sens de la Convention de Genève, votée il y a 60 ans.
C'est à cause de ces mêmes accords internationaux sur les lois de la guerre qu'il n'y a pas de « PoWs (prisonniers de guerre) » en Irak ou en Afghanistan.
Dans le lexique politique et militaire, les ennemis capturés n'ont aucun statut de « prisonniers », même si on détient certains d'entre eux sans procès dans une « installation » militaire américaine (comprendre « prison » ) à Guantanamo, depuis plus de 6 ans. On les a transformés en « détenus ».
Victimes ou blessés
Le journaliste se penche aussi sur le vocabulaire employé par le gouvernement et le ministère de la Défense pour parler des « victimes » militaires ( tués ou blessés ). Il note que leurs communiqués donnent rarement de détails et évitent souvent le mot « blessé ».
Thorne relève aussi que les brûlés, paralysés, ceux qui ont perdu un membre ou qui souffrent d'un traumatisme crânien sont tous ramenés à l'état de « blessés ». Quand un soldat meurt, les Forces canadiennes informent les médias que « notre soldat tombé rentre à la maison » quand, en fait, souligne le journaliste, il ne rentrera jamais.
Les engins qui tuent et empoisonnent
La cause Nº 1 des pertes canadiennes en Afghanistan, ce sont les bombes de toutes sortes qui contiennent non seulement des quantités massives d'explosif, mais aussi des clous, des fragments métalliques ou des billes dans le but de tuer au maximum.
Dans certains cas, ces fragments sont enduits d'excréments ou d'autres substances nocives pour que la guérison des survivants soit rendue plus difficile et atroce. Pour désigner ces engins qui tuent au hasard, dit Stephen Thorne, les militaires parlent d'« engins explosifs improvisés » ou de « EEI », un acronyme plus neutre.
C-484 : ce que tout le monde savait déjà
Si vous n'aviez pas encore entendu parler de tout ça, voici quelques liens d'information :
- Coalition pour le droit à l'avortement au Canada
- Le dossier de la FMSQ (possibilité de signer une pétition)
- La démagogie de Ken Epp (derrière le projet de loi)
Lutte étudiante à travers le monde en 2007
La marchandisation de l'éducation est un processus qui est en marche (ou déjà un fait) dans de nombreux pays à travers le monde. Cependant, dans tous ces pays des luttes sont menées par des étudiants et étudiantes qui croit en un système d'éducation libre des lois du marché. En tant que communiste libertaire j'appuie toute lutte pour l'élimination de la tarification de l'éducation qui permet de retirer au moins un secteur à l'économie de marché capitaliste. Le site suivant nous montre de nombreuses luttes pour le droit à l'éducation qui ont été mené dans plus de 30 pays.
Enjoy!
http://fading-hope.blog-city.com/international_student_protests_2007.htm
Lancement officiel du site Internet Solidarité avec éco-société
SOLIDARITÉ AVEC ÉCOSOCIÉTÉ
http://slapp.ecosociete.org
Montréal, le jeudi 22 mai 2008 - Ecosociété, avec l’aide solidaire de Koumbit*, lance son site Internet de campagne de solidarité.
Pour venir en aide à l’éditeur et aux auteurs de Noir Canada, poursuivis par Barrick Gold pour 6 millions de dollars, les citoyenNEs, organisations et personnalités publiques peuvent dès maintenant:
- Signer la pétition en ligne pour une loi anti-SLAPP et la faire circuler largement
- Écrire à leur député et au ministre de la justice pour exiger une loi anti-SLAPP
- Faire un don à Écosociété, Organisme à but non lucatif, pour l’aider dans sa bataille juridique.
S’il y avait des surplus dans le fonds de défense, Écosociété s’engage à les utiliser pour aider les autres victimes de SLAPP.
La plus grosse compagnie aurifère du monde réclame d’une petite maison d’édition québécoise à but non lucratif, et des auteurEs de Noir Canada, 5 millions $ pour dommages moraux compensatoires, ainsi qu'un million à titre de dommages punitifs, ce qui représente 25 fois le chiffre d’affaires annuel d’Écosociété.
Cette poursuite-bâillon, ou SLAPP (*Strategic lawsuit against public participation) est une lourde menace pour la démocratie.
Nous avons maintenant de nouveaux outils pour agir dans ce combat pour la liberté d’expression et le droit à l’information. De grandes centrales syndicales, des groupes sociaux, et de nombreux citoyenNEs ont déjà signé la pétition.
Nous vous invitons à diffuser largement l’information sur l’existence de ce site Internet. Il sera régulièrement amélioré, au fil de la progression de la campagne, par de nouvelles actions et informations.
Cette bataille risque d’être longue et coûteuse. La lutte qui commence concerne tous les citoyens et citoyennes de ce pays.
vendredi 23 mai 2008
Diffusion du Film The Take
"Stop asking, take the system..."
Voici la bande annonce du film qui sera projeté par le collectif bientôt à Sherbrooke. Pour plus d'information sur les récupérations d'usines par les ouvriers et ouvrières en Argentine depuis 2001, vous pouvez lire ce texte du monde-diplomatique "Occuper, Résister, Produire"
Tenez vous au courant sur la liste ou sur le blog pour connaître le lieu et la date.
(Le film d'aborde malheureusement pas le rôle important des piqueteros, les bloqueurs d'autoroutes ; pour plus d'articles sur ce qui s'est passé et se passe en argentine cliquez ici)
Le film sera en VOA sous-titré en français et sera suivit d'une discussion avec des intervenantes en maitrise en administration de gestion des coopérative sur le sujet et ayant rencontrer des gens du mouvement Argentin de récupération d'usines.
jeudi 22 mai 2008
Invitation à rejoindre la liste d'info
Pour collaborer aux luttes et participer aux mobilisation ou simplement pour se maintenir au courant des activités du Collectif 19Juillet, nous vous invitons à envoyer votre courriel à notre adresse.
Sherbrooke@nefac.net
"La révolution sera la floraison de l'humanité comme l'amour est la floraison du coeur."
(Louise Michel)
mercredi 21 mai 2008
Sans papiers en France
On voit donc dernièrement en France de groupes de sans-papiers se mettre en grève afin d'exiger des meilleurs conditions de travail et de vie dans le sois-disant pays de l'égalité, de la liberté et de la fraternité. Cette lutte autonome que sont en train de mener les sans-papiers permet de sortir de la gamique où la défense des droits des sans-papiers est menée d'un point de vu strictement humanitaire. Dorénavant, la classe ouvrière sans-papier semble se diriger vers une stratégie combative et autonome où ils ne vont pas attendre après des blancs petits-bourgeois pour mener leur combat mais le faire eux-mêmes!
Vive le développement de la lutte de classe chez les sans-papiers!
Pour plus d'informations sur la question des sans-papiers voici deux conférences données par la fédération anarcho-communiste française alternative libertaire:
http://mapage.noos.fr/alalsace/ConfDeBlic28-9.wav
http://mapage.noos.fr/alalsace/ConfBouamama9-11.wav
http://mapage.noos.fr/alalsace/DebatBouamama9-11.wav
dimanche 18 mai 2008
L'Ontario rouge et noir!
Il y a un peu moins d'un ans, apparaissait sur Anarkismo.net un appel pour la création d'une organisation communiste-libertaire en Ontario. Grâce à ce site anarchiste multi-lingue et international, nous pouvons voir les débuts d'une organisation de la sorte ici.
Depuis, le groupe qui s'est formé avec succès, Common Cause, en est à sa quatrième publication de son journal Linchpin. Je vous invite d'ailleurs à le lire afin de découvrir cet excellent journal (en cliquant ici). Ce journal un peu comme celui du Québec à pour objectif d'être accessible et populaire pour tous et toutes au sein de la population. Une entrevue à attiré mon attention plus particulièrement, celle des PanHandlers d'Ottawa. Il s'agit d'une usine contrôlée par les travailleurs et travailleuses à 100%. Ces derniers sont membre du Syndicat anarchistes IWW: l'International Workers of the World. Le dialogue tourne autour de l'important rôle de cette usine à l'égard des luttes sociales de la communauté comme l'enseignement populaire de la gestion autonome (autogestion) et la défense des droits face à l'intimidation policière. À lire!
Profitez de ce détour géographique pour vous informer sur les activités d'un professeur de physicien Anarcho-Communiste à l'Université d'Ottawa. Son blog nous maintient informé des activités de pression politique de différents campus Canadiens (dont une récente activité de la SDS). Denis G. Rancourt est aussi un fervent défenseur d'une éducation libertaire et radicale et un promoteur du squatage illégal des cours.
Soit dit en passant qu'à Hamilton le 4 juin prochain aura lieu le Hamilton Anarchist Bookfair 2008.
Enjoy Ontario!
youpis
samedi 17 mai 2008
Journée mondiale de lutte contre l'homophobie
L’homosexualité reste illégale dans 90 pays, et passible de peine de mort dans une dizaine d’entre eux. (source)
Pis faut pas se leurrer; ça, c'est au niveau légal. C'est trash, mais même où c'est tout beau tout bleu, la loi n'empêche pas qu'il y a encore ben du boulot à faire.
jeudi 15 mai 2008
Un point Godwin pour Bush!
Lors de son premier discours en sept ans devant le parlement israélien, à Jérusalem, Bush a finalement dit ce que tout le monde savait déjà. Ce qui m'a fait rire un peu, c'est que Bush ait apparemment fait mention du nazisme pour défendre son soutien d'Israël, en le comparant aux aspirations antisémites ou anti-israéliennes du Hamas, du Hezbollah, du président iranien, etc. Comme si c'était la même chose. Ça fait partie de la stratégie médiatique américaine depuis des années : tu n'es pas pro-Israël et tu n'endosses pas ce qui s'y passe, t'es antisémite.
«L'alliance entre nos gouvernements est inaltérable.» Merci, George, d'avoir éclairé ce point flou quant aux relations entre les élites politiques d'Israël et des États-Unis ; personne ne s'en serait douté. En espérant qu'un jour, on puisse nous aussi le clamer, que l'alliance entre les travailleurs et les travailleuses d'Israël, des États-Unis et de partout, soit, elle aussi, inaltérable.
Et pendant ce temps-là, la Palestine "célèbre" 60 ans de Nakba; mais ça, on n'en parle pas trop. On est pas antisémites, quand même..!
mercredi 14 mai 2008
La bible; un recueil de légendes puériles
lundi 12 mai 2008
La rage du peuple
À partir de mardi le 20 mai, le collectif du 19 juillet tiendra une émission de radio hebdomadaire sur les ondes de CFLX, la radio communautaire de l'Estrie. Durant 2 heures nous nous intéresserons aux luttes sociales à Sherbrooke, au Québec et dans le monde. Ainsi, nous nous intéresserons autant à l'actualité qu'à l'histoire des mouvements sociaux en y intégrant une perspective libertaire.
C'est donc une invitation à tous et toutes à écouter "la rage du peuple" tous les mardi de l''été entre 16h et 18h au 95,5 fm ou sur internet au http://www.cflx.qc.ca/index.php?page=direct
Harper se prend au sérieux
Et qu'on s'entende : par capacité d'agir, allez pas croire que Stephen Harper parle d'autre chose que d'avoir une grosse armée, avec beaucoup de gros camions et de fusils qui valent cher. Très cher.
En tout, la nouvelle stratégie de défence impliquerait des dépenses d'à peu près 30 milliards sur 20 ans. Rien que ça. Tout ça pour "améliorer" des trucs comme la surveillance aux frontières, la chasse aérienne, et pour se payer des tas de nouveaux petits véhicules (probablement pour accommoder les 5000 nouveaux et nouvelles militaires qui viennent avec ce plan).
Pendant que les annonces de fermetures d'usines pis de coupures se multiplient, Harper a même été jusqu'à vanter ses "investissements" militaires en disant que ça allait être bon pour l'économie, que ça allait créer de l'emploi.
vendredi 9 mai 2008
Joyeuse fête des mères, hein..
Salary.com, comme à chaque année depuis 6-7 ans, ont sorti leur estimation de la valeur, en argent, du travail d'une "mère".
Selon le site, les titres de jobs reliés aux tâches d'une mère sont: femme de ménage, enseignante de garderie, cuisinière, opératrice de laveuses-sécheuses, opératrice d'ordinateur, psychologue, responsable des lieux, chauffeuse de taxi, chef de la direction et concierge.
Résultats : pour une mère canadienne au foyer, le site estime que son boulôt, s'il était rémunéré, se mériterait plus de 125.000$; pour une mère qui travaille comme tout le monde, et qui en plus se tape encore majoritairement les tâches domestiques, celles-ci seraient payées autour de $74.000$ par année.
Mais évidemment, on considère encore les femmes comme étant naturellement enclines à s'occuper de tout ça. Tsé, elles ont ça dans le sang, s'occuper des autres..! Non mais...
Bonne fête des mères quand même!
Une piastre et demi par jour
C'est ce que se sont fait répondre des responsables de services de garde qui avaient plutôt estimé ce montant à 4$ ou 5$, ce qui est déjà pas le gros luxe. Sauf que ça l'air que notre chère classe politique a décidé que les kids allaient (sur)vivre sur un maigre budget quotidien d'un dollar cinquante. Yeah right...
En bout de ligne, les responsables des services de garde se font ramasser par Revenu Canada et son homologue du Québec, qui leur réclament des sommes allant jusqu'à 15 000$. J'srais bien curieux de savoir combien ça coûte par jour, juste en bouffe, pour les gosses de Michelle Courchesne, de Jean Charest, ou de "insérez le nom d'un politicien ou d'une politicienne que vous aimez pas".
Première, deuxième, troisième génération!
Nous sommes tous des enfants d'émigrés...
("Déportez les immigrants illégaux")
Petit rappel historique aux nationalistes et xénophobes:
Votre maison vous l'avez construit sur les cadavres, la dignité et la mémoire des peuples Innus, Algonquins, Iroquois, Adirondac, Abénaquis, Attikameks, Cris, Naskapis, Huron-Wendat, Micmac, Malécites, Inuits, Mohawks...
jeudi 8 mai 2008
Nouveau livre: Le mouvement Masculiniste au Qc
Livre sous la direction de Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri. Des textes de Janik Bastien Charlebois, Mélissa Blais, Louise Brossard, Francis Dupuis-Déri, Karine Foucault, Mathieu Jobin, Diane Lamoureux, Ève-Marie Lampron, Josianne Lavoie, Émilie St-Pierre et Marie-Ève Surprenant.
Depuis quelques années, l’idée que les hommes vont mal gagne des adeptes. Cette prétendue crise de la masculinité aurait une cause : les femmes, et surtout les féministes, qui domineraient la société québécoise. Des partisans de la « cause des hommes » grimpent sur des ponts pour y déployer des banderoles, lancent des poursuites judiciaires contre des féministes, prennent la parole en commissions parlementaires, publient des livres et multiplient les sites Internet qui attaquent le féminisme. Certains militants vont même jusqu’à harceler les groupes de femmes. Le présent ouvrage est le premier à documenter le mouvement masculiniste québécois et à démontrer qu’il nuit à l’atteinte de l’égalité entre les hommes et les femmes.
Car, malgré le discours largement répandu de l’égalité-déjà-là, et celui plus agressif du féminisme-qui-est-allé-trop-loin, force est de constater que le patriarcat est encore bien vivant, même s’il est vrai que les féministes ont fait des avancées importantes, au prix de longues luttes.
Des textes de Janik Bastien Charlebois, Mélissa Blais, Louise Brossard, Francis Dupuis-Déri, Karine Foucault, Mathieu Jobin, Diane Lamoureux, Ève-Marie Lampron, Josianne Lavoie, Émilie St-Pierre et Marie-Ève Surprenant.
Mélissa Blais est enseignante à l’Université du Québec en Outaouais au département de travail social et des sciences sociales. Elle est également agente de recherche à l’Alliance de recherche IREF/Relais-femmes. Francis Dupuis-Déri est professeur de science politique et membre de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) à l’Université du Québec à Montréal. Son plus récent titre paru est L’éthique du vampire (Lux, 2007).
mardi 6 mai 2008
Cause commune numéro 20
Au sommaire du no 20 (format HTML)
- Pour le droit à la grève !
- Pas de progrès sans les grèves !
- L'anarchie de A à Z, «S» comme Syndicat
- Manif antimilitariste à Québec
- À qui profite le travail précaire
- Travail précaire: Sherbrooke championne du cheap labor!
- Livre : Sur les traces de l’anarchisme au Québec
- Grève étudiante : l’exercice d’un droit collectif
- Le droit à l’avortement de nouveau menacé
- DVD : Dans mon quartier
critique de livre
L'article qui suit est issu du journal des étudiants et étudiantes de l'université de Sherbrooke, le collecif du mois de mai.
Sur les traces de l'anarchisme au Québec (1860-1960)
Lorsque quelqu’un est catalogué d’anarchiste, la majorité des gens croient qu’il crie sans raison, qu’il dessine des tags sur des murs ou qu’il est simplement contre tout ordre établi. Les anarchistes font peur! Pourtant apprendre l’histoire de cette tendance est sans doute la meilleure chose à faire pour mieux comprendre ce mouvement de pensée. C’est ce que propose Mathieu Houle-Courcelles dans son premier livre, Sur les traces de l’anarchisme au Québec (1860-1960).
Cent ans de pure délice historique. Houle-Courcelles décrit de façon professionnelle et minutieuse les balbutiements d’un mouvement qui est né avec la Commune de Paris et qui continue de vivre au Québec. La richesse des recherches ayant permis de composer ce livre est très impressionnante. Les férus en la matière en apprendront certainement beaucoup, alors que les novices seront initiés très succinctement. L’auteur prend toutefois garde de ne pas abuser des termes trop technique ou dans des références lancées sans prendre en compte les connaissances du lecteur.
Ce livre est, bien sûr, un ouvrage spécialisé qui ne se déguste pas avec un verre de sangria dans la main en fin d’après-midi. Mais, c’est un réel trésor d’informations, qui nous en apprend à la fois sur l’histoire, sur l’art littéral et pictural, sur la politique et sur nous, les québécois. Il faut stopper les préjugés et l’effort de Houle-Courcelles en ce sens, est de dé complexifier le phénomène anarchiste qu’on connaît ici .
Isabelle Morin
vendredi 2 mai 2008
Montréal: la police attaque la manifestation anticapitaliste du 1er mai
Toute la journée, la Place Valois, coin Ontario et Valois, a été animée par les militantes et militants du comité BAILS, qui ont dénoncé la gentrification du quartier, les hausses de loyer et les conditions de plus en plus difficiles que connaît la population du quartier. Vers 17h, la Place s’est remplie pour un repas communautaire, de l’animation et quelques discours. L’ambiance était à la fête, avec la présence de nombreuses personnes du quartier, des travailleurs et travailleuses de tous âges, des familles entières avec leurs enfants. Le contraste était saisissant entre l’ambiance qui régnait et la présence déjà fort agressive du Service de police de la ville de Montréal (SPVM), qui semblait déjà chercher un prétexte pour interdire la manifestation; au moins deux officiers supérieurs du SPVM étaient d’ailleurs présents avec leur mégaphone, prêts à décréter qu’il s’agissait d’un « rassemblement illégal », alors que rien d’illégal ne se produisait et que les participants et participantes ne souhaitaient qu’exercer le droit de manifester officiellement reconnu par les lois canadiennes.
Vers 18h30, la manifestation s’est mise en marche sur la rue Ontario en direction Ouest. La manifestation était animée; la foule criait des slogans et les badauds étaient nombreux à s’approcher pour s’y joindre et s’informer de la raison d’être de la manifestation.
Soudainement, deux personnes notoirement connues dans le quartier comme étant des militants néo-nazis organisés, déguisés avec tout leur attirail, sont apparus au détour d’une intersection pour narguer les manifestantes et manifestants, dans ce qui apparaissait comme une véritable provocation. Rapidement, des manifestantes et manifestants vigilantEs se sont approchés d’eux pour leur faire comprendre que leur présence était pour le moins inappropriée et qu’il était sans doute préférable pour eux de s’éloigner rapidement. Une douzaine de patrouilleurs à vélo du SPVM étaient présents à côté des deux provocateurs lorsqu’ils se sont pointés mail ils n’ont rien fait pour les isoler des manifestantEs.
Après cet incident, il n’a fallu que quelques minutes pour que des hordes de policiers de l’escouade anti-émeute accourent de tous les côtés et se lancent brutalement et sans avertissement sur les manifestantes et manifestants, à coups de matraques et en faisant usage de poivre de cayenne. Rappelons que la foule comprenait un bon nombre de familles, d’enfants et de personnes âgées, ce que les officiers du SPVM présents au rassemblement avaient eux-mêmes pu constater. Les manifestantes et manifestants ont alors tenté de se regrouper pour défendre le rassemblement. Un certain nombre ont réussi à poursuivre la manifestation sur des rues environnantes et à se rendre jusqu’à la station de métro Papineau, où la manifestation s’est terminée.
Le comité de liaison de la manifestation anticapitaliste du 1er mai dénonce avec vigueur cette nouvelle bavure du SPVM et cette attaque aux libertés démocratiques. Nous tenons à réfuter tout particulièrement la prétention du SPVM qui affirme être intervenu parce que « des bagarres ont éclaté entre des manifestants ». La vérité est qu’il n’y a jamais eu aucune « bagarre » à l’intérieur de la manifestation; au contraire, l’atmosphère était particulièrement festive et solidaire, dans l’esprit du 1er mai. Comme nous l’avons relaté, l’incident qui est survenu fut le fait de deux provocateurs totalement étrangers à la manifestation. Que les policiers aient préféré se servir de cet incident pour attaquer et disperser une manifestation légitime plutôt que de simplement neutraliser ces provocateurs en dit long sur le fait que leur idée était faite à l’avance : pour eux, les manifestations anticapitalistes n’ont pas droit de cité et il leur appartient de décider si l’orientation politique de telle ou telle manifestation convient à ce qu’ils sont prêts à entendre. De toute évidence, les partisans de l’État policier qui dirigent le SPVM sont plus préoccupés à « neutraliser » les anticapitalistes qu’à s’occuper des néo-nazis qui sèment le trouble dans les quartiers populaires.
Nous dénonçons également le fait que la police ait procédé à au moins trois arrestations; l’une des personnes arrêtées comparaîtra cet après-midi (vendredi) pour faire face à des accusations dont la teneur ne nous est pas encore connue. Nous exigeons sa libération complète et immédiate.
En dépit de cette intervention illégale, injustifiée et brutale du SPVM, la manifestation anticapitaliste du 1er mai aura connu un vif succès. L’enthousiasme des quelque 800 participantes et participants en a fait l’un des plus importants rassemblements anticapitalistes des cinq dernières années à Montréal. Contrairement à la volonté du SPVM, il y aura d’autres manifestations anticapitalistes dans les semaines et les mois qui viennent. Aux militantes et militants anticapitalistes se joindront alors tous ceux et celles qui défendent le droit de manifester et les libertés démocratiques et refusent de vivre dans un État où les flics font leur loi.
Pour information: 1erMai2008@gmail.com