Depuis quelques semaines, on voit se profiler une récession économique aux États-Unis en raison d'une crise financière d'importance aux États-Unis. Jour après jour l'état états-unien tente de trouver des solutions pour "patcher" les contradictions de plus en plus visible du capitalisme financier. C'est dans ce contexte que le plan de sauvetage de 700 milliards du gouvernement américain a été mis en place. Même avec ce cadeau donner à la bourgeoisie financière la crise ne semble pas s'estomper.
On voyait, en effet, aujourd'hui la bourse de Toronto touché de manière importante par cette crise en dégringolant de plus de 800 points et en atteignant, ainsi, son plus bas nombre de points depuis 2006. Certains partis appellent déjà à un retour rapide à la chambre des communes suite au cirque électoral en cours afin d'eux-aussi tenter de "patcher" le système capitaliste en crise, plus seulement aux États-Unis mais au Canada aussi. Pendant ce temps là, la chambre des commerce de Montréal a invité une partie de la bourgeoisie locale à une table ronde sur la crise financière. Le discours qui en est sorti est encore une fois le même: Les travailleurs devront se serrer la ceinture, travailler plus longtemps et voir les programmes sociaux amputés.
À tout cela, nous ne pouvons répondre qu'une seule chose: BULLSHIT! Le système capitaliste soumets déjà les travailleurs à travers le monde à une situation d'exploitation, à laquelle lorsque ses contradictions sont montrées au grand jour on doit nous rajouter une précarisation. Quoi qu'en pensent nos "dirigeant-e-s" à travers le monde, ces crises ne pourront qu'alimenter la lutte de classe et nous ne nous gênerons pas pour proposer un système économique sortant de la barbarie capitaliste. Plus leur économie s'effondre, plus les travailleurs et travailleuses devront s'emparer de leur rôle historique visant à s'approprier l'économie qui se doit d'être contrôler directement par ceux-ci!
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