jeudi 31 juillet 2008
Prostitution et flics undercover
Hier soir, trois femmes ont été arrêtées. L'agent de propagande des SS (ou porte-parole du SpS, comme vous voulez), Martin Chose, explique que l'opération faisait suite à des plaintes citoyennes, et que d'autres suivront. La prostitution, c'est tabou : ne nous questionnons pas sur les dynamiques derrière celle-ci; refusons d'admettre que l'offre répond à une demande, que les clients sont nos pères, nos frères, nos amis; continuons à tapper bêtement sur les putes, parce que c'est pas joli, hein, une pute, au coin de ma rue... Wake up!
L'autre truc qui me trouble, c'est qu'encore une fois, les flics étaient déguisés en «monde ordinaire». Un petit traficant de drogue s'était fait pincer de la même manière, il n'y a pas si longtemps. Probablement tannée qu'on se méfie d'elle, la flicaille semble vouloir disparaître, en nous laissant un message clair : «N'importe qui pourrait être un flic, vous êtes sous surveillance constante.» Ce que nous pouvons faire? Apprendre à se connaître, à se reconnaître.
mercredi 30 juillet 2008
Cycliste attaqué par un animal dangereux..!
Et peu importe la propagande médiatique au service de l'État policier, on s'entendra pour dire, surtout dans ces cas-là, qu'une image vaut mille mots.
vendredi 25 juillet 2008
Pixar et propagande
À l'instar de milliers de parents en Amérique du Nord, j'ai amené mes enfants voir Wall-E, la toute dernière création des studios d'animation Pixar. Comme les critiques ne tarissent pas d'éloges et que certains qualifient déjà ce film de " grand classique ", je m'attendais à un chef-d'oeuvre cinématographique.
Du point de vue technique, c'est indéniablement une oeuvre magistrale. Il faut du génie pour se servir ainsi de la technologie, et Pixar peut se féliciter d'avoir repoussé encore une fois les limites de l'imagerie 3D. Quant au personnage principal, Wall-E, un robot dont la fonction est de compacter les déchets, il est sympathique, attendrissant et même attachant.
Depuis 700 ans, Wall-E vit seul sur terre, car après avoir recouvert la planète de détritus, les humains se sont réfugiés dans l'espace, sur un navire inspiré du Club Med. Wall-E occupe ses journées à nettoyer la terre. Malgré la compagnie d'un petit insecte, il se sent seul. Mais son univers est bouleversé lorsque Eve, robot elle aussi, débarque pour une mission inconnue.
Wall-E aurait pu être une belle et touchante histoire d'amour entre robots (à condition d'aimer les films quasi muets). Mais c'est bien plus que ça : Wall-E, c'est 95 minutes de propagande contre la civilisation moderne ! C'est une attaque contre la technologie, une charge contre notre mode de vie et une insulte à l'espèce humaine.
Le film suppose que l'être humain est capable de saccager la terre sans scrupules jusqu'au point de non-retour. Or, il suffit de comparer la salubrité des villes contemporaines à celles du XVIe siècle et de songer aux efforts constamment déployés pour améliorer notre environnement pour comprendre que cette prémisse est injustifiée et injustifiable.
De plus, le film présente l'Homme comme un être courtois, mais que la technologie a rendu paresseux, sans ambition et carrément léthargique. D'une obésité morbide, il passe ses journées allongé à regarder la télé et à consommer des boissons hypercaloriques. C'est peut-être le cas de certains, mais cette image n'est certainement pas représentative de la majorité qui travaille dur, prend soin de sa santé, s'intéresse à la culture, se soucie de son prochain, etc.
DES CHOIX ABSURDES
Mais Wall-E ne se contente pas de caricaturer certains comportements. Il glorifie des choix absurdes. Il présente des humains qui disposent d'une technologie capable d'assurer leur sécurité alimentaire pendant 700 ans mais qui choisissent d'y renoncer pour s'adonner à l'agriculture traditionnelle. Ils pourraient tirer parti de la technologie et consacrer leur précieux temps à reconstruire la planète, à chercher des remèdes aux maladies incurables, à améliorer leurs robots, à créer des oeuvres d'art, à s'occuper des nécessiteux ou à produire des films d'imagerie 3D. Mais non, ils choisissent de cultiver leurs légumes !
Le film idéalise des procédés agricoles moyenâgeux qui sont éreintants en plus de nous rendre tributaires des caprices de Dame Nature. Est-ce cela, l'évolution ?
Wall-E renferme une dimension politique flagrante. Alors, pourquoi la critique est-elle aussi élogieuse pour un film qui vise à endoctriner des enfants naïfs et crédules ? Aurait-elle été aussi complaisante si le film faisait l'apologie de la société moderne ?
Finalement, alors que le film dénonce la surconsommation, Pixar trouve le moyen de commercialiser mille et un produits à l'effigie du charmant robot. Le producteur de Wall-E dénonce ce qui lui permet justement de faire fortune. Il nous fait la morale pendant une heure et demie mais encourage la consommation de gadgets. Plutôt hypocrite, non ?
La candidature d’Obama et le nouveau consensus sur l’Afghanistan
Les déclarations faites par Obama durant sa visite en Afghanistan au cours du week-end dernier viennent confirmer que sa campagne pour la présidence se fait le porte-parole d’une importante section de l’élite dirigeante américaine qui appelle à un changement dans la politique étrangère américaine au Moyen-Orient et en Asie centrale. Loin de suggérer un recul du militarisme, Obama argumente en faveur d’une réduction plus rapide du nombre de soldats en Irak et d’une diminution des tensions avec l’Iran, afin de favoriser une intensification importante des opérations militaires américaines en Afghanistan, pour les étendre potentiellement au Pakistan.
Mardi, dans une longue interview avec Lara Logan de CBS, Obama a affirmé que la situation en Afghanistan était « précaire et urgente ». Les réseaux de terroristes mondiaux, a-t-il soutenu, ont trouvé « refuge » dans la région et se financent par le trafic de la drogue. « Je crois que nous avons été clairement distraits [par l’invasion de l’Irak] dans nos efforts pour traquer al-Qaïda et les talibans », a-t-il déclaré.
Obama a confié à Logan : « Il commence à y avoir un large consensus sur le fait qu’il est maintenant temps pour nous de retirer certaines de nos troupes de combat de l’Irak et de les déployer ici en Afghanistan. Et je crois que nous devons saisir cette occasion. C’est maintenant qu’il faut le faire... Si nous attendons à la prochaine administration, cela pourrait prendre un an avec que les soldats supplémentaires arrivent ici en Afghanistan. Et je crois que cela serait une erreur. Je crois que la situation est si urgente que nous devons faire quelque chose immédiatement. »
Obama a réitéré ses appels à une augmentation des forces en Afghanistan et à une plus grande intervention dans le Pakistan contre les militants anti-américains. « J’ai dit que si nous avions des renseignements suffisants contre des cibles d’importance d’al-Qaïda, et que le gouvernement pakistanais refusait de les traquer, nous devrions le faire », a-t-il déclaré. Bien qu’affirmant qu’il augmenterait l’aide au Pakistan et qu’il « l’inciterait fortement » à attaquer les camps d’insurgés avec sa propre armée, ses remarques démontrent clairement qu’il est prêt à déclencher unilatéralement des attaques de l’autre côté de la frontière.
En ce qui concerne l’Irak, le sénateur de l’Illinois a encore une fois souligné la déclaration du premier ministre Nouri al-Maliki selon laquelle le gouvernement irakien souhaitait l’inclusion d’un échéancier pour le retrait des forces américaines dans l’entente en cours de négociation pour établir son contrôle sur la présence des troupes américaines après décembre. Obama a déclaré : « C’est le moment idéal pour nous de dire : "Nous allons déplacer nos ressources. Nous allons déployer quelques brigades de plus ici en Afghanistan. Nous allons accepter d’augmenter notre aide envers le Pakistan.” »
Les commentaires d’Obama soulignent la complète supercherie des tentatives visant à le présenter comme un candidat « antiguerre ». Il parle au nom d’une couche de l’establishment politique et militaire américain qui considère que la guerre en Irak constitue une bourde stratégique coûteuse. Elle a nécessité le déploiement d’une large proportion des forces armées, a exigé de vastes ressources, et a aussi provoqué d’immenses divisions sociales aux Etats-Unis et une hostilité de masse envers le militarisme américain à travers le monde.
En février, le WSWS commentait l’appui d’importantes figures de la bourgeoisie, telles que le milliardaire Warren Buffet et l’ancien directeur de la Réserve fédérale Paul Volcker, pour Obama dans un article intitulé « Les deux visages de Barack Obama ». Nous avions écrit : « Sans doute croient-ils qu’Obama, qui serait le premier président africain-américain des Etats-Unis, est le mieux équipé pour faire face aux dangers posés par une crise économique perpétuelle et des tensions économiques grandissantes. Qui d’autre que lui est le mieux placé pour demander des sacrifices encore plus grands à la classe ouvrière, au nom de l’unité et du “changement” ? Au même moment, il présenterait un nouveau visage au monde, espérant que cela aiderait l’impérialisme américain à se sortir des débâcles de la politique étrangère et de l’isolation mondiale croissante qui sont l’héritage de l’administration Bush. »
C’est précisément le contenu des recommandations d’Obama pour les guerres en Irak et en Afghanistan. Pendant qu’une grande proportion de la machine de guerre américaine s’est embourbée dans l’occupation de l’Irak, les ambitions économiques et stratégiques en Afghanistan et en Asie centrale ont encaissé de sérieux revers. Des insurgés parmi les membres de la tribu pachtoune du sud de l’Afghanistan et des provinces frontalières du Pakistan conduisent présentement une guérilla de grande envergure non seulement contre les troupes américaines et de l’OTAN ainsi que contre le gouvernement pro-occupation du président Hamid Karzaï, mais aussi contre le gouvernement pakistanais, qui est depuis longtemps un allié crucial des Etats-Unis dans la région. Le Pakistan a réellement perdu le contrôle de ses zones frontalières.
Indiquant les inquiétudes des cercles dirigeants américains, la présente édition du magazine Time a une page couverture intitulée : « L’Afghanistan : la guerre juste ». Il met en évidence l’appel pour plus de troupes par Obama et son rival républicain, John McCain.
La situation militaire en Afghanistan s’est fortement détériorée cet été. Le nombre d’attaques lancées contre les forces d’occupation a augmenté de plus de 40 pour cent et les morts et les blessés ont augmenté fortement. Une mesure des combats qui s’intensifient et du désespoir parmi les commandants militaires américains et de l’OTAN est le nombre de bombes larguées par les avions américains. En juin, 646 bombes furent larguées, le deuxième plus haut total pour tous les mois de cette guerre qui dure depuis près de sept ans. Dans la première moitié de 2008, 1853 bombes et missiles ont été utilisés, 40 pour cent plus que pour la même période l’an passé. Les analystes parlent ouvertement que la guerre en Afghanistan pourrait durer encore 10 ou 20 ans.
Le chef d’état-major interarmées, l’amiral Michael Mullen, a déclaré que jusqu’à trois brigades de combat de plus sont nécessaires en Afghanistan, mais il a admis qu’il ne peut pas en envoyer, vu le nombre de troupes au Moyen-Orient.
Les alliés des Etats-Unis continuent de se dérober face aux appels que ceux-ci leur lancent pour qu’ils déploient une plus grande force militaire en Afghanistan. Un facteur majeur est que les gouvernements européens craignent l’hostilité répandue qui existent envers l’administration Bush en raison de son invasion illégale et meurtrière de l’Irak. Avec Obama qui commence cette semaine ses visites de la France, de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne, il n’y a pas de doute qu’il tentera d’exploiter les illusions et les faux espoirs dans sa campagne pour tenter de renverser cette hostilité avec de la démagogie populiste sur la légitimité de la guerre en Afghanistan.
Dans des conditions où la situation militaire en Afghanistan se détériore, les appels par des éléments dans et autour de l’administration Bush pour des frappes américaines ou israéliennes contre les établissements nucléaires en Iran sont vus par le camp Obama et plus largement comme le meilleur moyen pour tomber dans la catastrophe.
Des inquiétudes claires ont été exprimées dans l’armée qu’une guerre contre l’Iran affaiblirait les efforts pour stabiliser l’occupation américaine de l’Irak et tout redéploiement des forces vers l’Afghanistan. Malgré les accusations américaines que l’Iran soutien les insurgés, Téhéran a régulièrement intervenu pour consolider le gouvernement soutenu par les Etats-Unis à Bagdad contre des éléments plus radicaux de la majorité chiite de la population. La pression iranienne fut un facteur critique cette année dans la capacité du gouvernement Maliki et des forces américaines pour détruire grandement l’Armée du Mahdi, la milice anti-occupation du chef religieux Moqtada al-Sadr.
De plus, des hauts officiers américains ont remis en question leur capacité à entreprendre une offensive de grande ampleur contre l’Iran. L’amiral Mullen a dit sur Fox News : « Je m’inquiète beaucoup à ce sujet… J’ai déjà dit lorsque l’on m’a demandé son avis que j’avais déjà deux guerres à faire et que je n’avais pas besoin d’une troisième… Ce ne pas que nous n’avons pas les réserves aux Etats-Unis pour le faire. Nous les avons. Je m’inquiète de l’instabilité dans cette région du monde… les conséquences possibles qu’auront une frappe comme celle-là, qui auront en fait un impact sur toute la région, sont difficiles à prévoir exactement et ensuite les actions qu’il faudra que nous entreprenions pour les endiguer. »
Une conséquence évidente de récentes discussions au sujet de préparatifs d’une agression sur l’Iran par les Etats-Unis ou Israël a été de contribuer à l’augmentation des prix du pétrole et aux pressions inflationnistes. Devant déjà faire face à la plus sérieuse crise depuis les années 1930, l’élite américaine du monde des affaires ne souhaite pas voir le prix du pétrole atteindre les 200 dollars le baril en conséquence de la guerre en Iran.
L’administration Bush s’est clairement réalignée sur la ligne avancée par Obama et ceux qui l’appuient. Les tensions avec l’Iran se sont atténuées quelque peu et l’accent est mis sur la diplomatie pour satisfaire les demandes américaines que Téhéran ferme ses installations d’enrichissement de combustible nucléaire. Le diplomate américain senior, William Burns, a participé à une rencontre d’un week-end entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Allemagne et l’Iran sur la question nucléaire, ce qui constitue la première fois que les Etats-Unis participent à une telle rencontre.
Sur la question de l’Irak, la Maison-Blanche a annoncé vendredi passé qu’elle se préparait à accepter l’appel de Maliki pour une « limite générale du temps » qu’il faudra avant de connaître « la réduction du nombre des soldats combattants américains en Irak ». Le commandant américain en Irak, le général David Petraeus, soupèse apparemment la possibilité de rapatrier trois brigades en septembre pour que des troupes soient disponibles pour venir en « renfort » en Afghanistan d’ici la fin de l’année. Il est implicite dans l’entente telle que présentée que des dizaines de milliers de soldats demeureront en Irak indéfiniment, occupant les principales bases que l’armée américaine a construites en Irak depuis cinq ans.
Ceci vient à la suite d’annonces par le gouvernement irakien que des contrats pour le pétrole seront octroyés à de grandes entreprises américaine et d’autres conglomérats dans le secteur de l’énergie. Une réduction du nombre des troupes en Irak, en d’autres mots, vient après qu’un des principaux objectifs de l’invasion, la prise de contrôle des vastes ressources énergétiques du pays, est sur le point d’être réalisé.
La candidature d’Obama, qu’il gagne ou non en fin de compte, est ainsi utilisée pour effectuer un changement de la politique étrangère. Durant les primaires et les caucus, des millions de personnes ont été mobilisées sous le prétexte qu’Obama était le dirigeant d’un mouvement de la base contre le statu quo. Aussitôt qu’Obama a été nommé candidat présidentiel, il a commencé à virer vers la droite, adoptant les politiques de la droite républicaine. Il est maintenant évident que peu importe celui qui gagnera la présidence, les guerres continueront.
Encore une fois, les élections américaines sont organisées de façon à priver le peuple américain de toute influence ou de la capacité à mettre fin à la politique militariste du gouvernement. Les décisions d’intensifier la guerre néo-coloniale en Afghanistan ont déjà été prises. Elles sont justifiées avec encore plus de propagande sur la « menace terroriste ». Les conséquences seront la perte de milliers d’autres vies et le pillage de milliards de dollars en ressource.
jeudi 24 juillet 2008
Entrevue et chronique de la dernière émission
--Mardi dernier nous avons reçu la visite de Sandy Tremblay du groupe Illusion Emplois. Ce groupe fait la promotion et la défense des droits des travailleuses et travailleurs non-syndiquéEs. Elle nous raconte l'historique et le contexte de la création de ce groupe qui est en à vrai dire une initiative de la TROVEP-Estrie. En nous expliquant les champs d'action du groupe, elle nous en apprend sur les luttes pour l'augmentation du salaire minimum, elle nous donne des arguements en défaveur du travail au noir, mais surtout elle nous donne des situations de la vie de tous les jours où nous rattons des belles occasions de défendre ses droits en tant que travailleuse ou travailleur. Question de sortir de la soumission face aux patrons-NES par la prise de conscience que les travailleurs et les travailleuses ont une dignité dont l'implantation légale se définit dans les luttes, nous vous invitons à appeler cette organisation. Si, un jour, vous croyez avoir des problèmes avec votre BossE ou alors que vous sentez que vos droits ne sont tout simplement pas respectés dans le cadre de votre travail, ou que vous voulez tout simplement en apprendre plus...
Illusion Emplois:
819-569-9993
187, Rue Laurier local 216
Sherbrooke
J1H 4Z4
membership à contribution volontaire!
Entrevue
Partie 1
Partie 2
L'entrevue fut suivit d'une chronique donnée par JM au sujet de l'économie Internationale et le néoliberalisme. Cette chronique est le fruit d'une recherche certainement non exhaustive, mais qui permet d'entendre quelques citations d'auteurs tel que Chomsky, Bourdieu voire même Stiglitz(ancien directeur de la Banque Mondiale!) au sujet soit des institutions comme le G8 et le FMI ou alors au sujet du Néo-liberalisme en général.
Chronique
Partie 1
Partie 2
Bonne écoute!!
Ps: encore une fois désolé, notre radio communautaire(CFLX) abonde toujours en friture dû à des problèmes techniques matériels... Avis au futur Bénévole?
Vélorution ce vendredi!
Demain, dernier vendredi du mois, aura lieu la troisième Vélorution sherbrookoise de l'été. Cette manifestation prône l'utilisation du vélo et ce aux détriments de l'automobile qui depuis trop longtemps détient le monopole en milieu urbain. Le vélo, en plus d'être un moyen de transport plus adapté à l'échelle humaine et urbaine, génère chez ceux qui l'utilisent un équilibre mental, physique et environnemental. La ville ne pense aux vélos uniquement en fonction de leurs valeurs récréotouristique, chose qui fait saliver nos élus municipaux, sans y voir un moyen de transport efficaces. Il revient donc une fois de plus aux citoyens le devoir de rappeler à nos élus la nécessité du changement. C'est pourquoi chaque dernier vendredi du mois, les cyclistes de Sherbrooke sont invités à se ré approprier leurs espaces pour quelques heures de vélo dans les rues de la ville. Le rassemblement à lieu devant le marché de la gare, coin King et Belvédère, à 17h30, le départ se fait vers 18h00..
Visitez le blog de la Vélorution Sherbrookoise pour plus d'infos: http://velorutionsherbrooke.blogspot.com/Et lisez l'article parut dans la Tribune sur l'événement.
Une nouvelle victime du Taser
En Amérique du Nord, on estime que 300 personnes seraient mortes à la suite d'une intervention avec l'un de ces pistolets.Les policiers utilisent trop souvent le Taser comme d'une arme à feu qui ne serait pas mortel. Plutôt que de dissuader les suspects, les policiers leurs balancent bêtement une décharge histoire de ne pas avoir à trop parler, faire d'efforts. Un corps inerte est d'autant plus facile à maitriser... Les policiers ont largement prouvés aux canadiens leurs incompétences dans le maniement de cette arme. Il est temps que les citoyens réagissent puisque le gouvernement ne voudra jamais rien faire pour désarmer leurs chiens de gardes.
Au moins deux des victimes canadiennes ont reçu une décharge électrique alors qu'elles se trouvaient déjà au poste de police.
Divers rapports d'autopsie et de coroner ont blanchi les policiers impliqués, attribuant plutôt les décès à la forte consommation de drogues de plusieurs des victimes.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080724/CPACTUALITES/807240868/1023/CPACTUALITES
Si l'utilisation du Taser est si pratique pour nos policiers et qu'il n'est pas question de le leurs retirer, alors aussi bien permettre à chaque citoyens de s'en munir pour se défendre des policiers, colporteurs, témoin de Jéhovah, clochards et autres agresseurs dangereux. Ayez sur vous vos poivres, matraque télescopique et Taser histoire que lors de votre prochaine rencontre avec un policier celui-ci ne soit pas lâchement avantager.
N'importe quoi, mais un n'importe quoi institutionnalisé.
mercredi 23 juillet 2008
[Clip] Chanson :"Salaud de droite"
Ca ne vole pas haut, c’est le moins qu’on puisse dire. Cela étant, le beat est bon et ça fait toujours du bien en Sarkozie de réaliser que certains ne veulent pas abdiquer.
Stupeflip s’est fait connaître par le titre "Depuis que je fume plus de shit" et a enchaîné les concerts chaotiques vers 2002. Chaotique n’est pas exagéré car lors des lives, le groupe prend l’habitude d’insulter le public. Du style "ça va bande d’enculés ?". Cohérence jusqu’au boutiste dans l’absurde et la rébellion...
Écouter À bas la hiérarchie
deux jeunes de 13 ans s'attaquent à des voitures de flics à Sherbrooke
Voici l'article paru dans cyberpresse sur la question:
Le mercredi 23 juillet 2008
Deux garçons de 13 ans vandalisent 21 voitures de la SQ
La Presse Canadienne
Sherbrooke
Les policiers de Sherbrooke ont mis la main au collet de deux jeunes vandales de 13 ans, deux garçons, qui ont été pris sur le fait vers 1h30 la nuit dernière alors qu'ils avaient décidé de s'en prendre à des véhicules de la Sûreté du Québec.
Les véhicules se trouvaient dans la cour clôturée d'un commerce de l'arrondissement de Rock Forest qui devait leur installer des équipements spécialisés.
En tout, 21 voitures ont été endommagées par les jeunes qui ont brisé des vitres et pare-brises, des rétroviseurs, des essuie-glaces, crevé des pneus et tenté d'incendier un véhicule au complet, causant des dommages évalués entre 5000$ et 10 000$.
Les deux jeunes seront accusés d'introduction par effraction et de méfaits de plus de 5000$ en Chambre de la jeunesse.
Mais en plus d'avoir à faire face aux autorités judiciaire et policière, les deux garçons auront à affronter l'autorité parentale, les parents devant être rencontrés par les policiers qui ne savent pas pourquoi les deux jeunes de 13 ans se trouvaient à l'extérieur du domicile à une heure si tardive.
À cela, il faut ajouter l'autorité gouvernementale, puisque la Direction de la protection de la jeunesse sera également appelée à se pencher sur le dossier.
Les deux suspects n'ont aucun antécédent judiciaire connu.
mardi 22 juillet 2008
Nous on joue plus!
« On joue plus! »
Les maos ont effectivement annoncé leur refus de participer au gouvernement, puisque c'est pas un des leurs qui a été choisi pour le poste de grosse-tête. Remarquez, c'est peut-être moins pire comme ça : ça empêchera déjà les think tanks occidentaux de profiter de l'occasion pour salir encore un peu plus le "Communisme" (avec un grand C, hein, comme à Cuba, en URSS, et, t'sais là où y'avait un autre dictateur).
Faut croire que tant qu'on jouera selon les règles de leur jeu, on finira par se faire avoir.
Il n'est pas de sauveur suprêêeeme,
Ni Dieu, ni César, ni tribun (non ni Mao...)
samedi 19 juillet 2008
Entrevue avec le Marché de Solidarité Régional Estrie
jeudi 17 juillet 2008
L'Estrie est "championne" des accidents de travail (un texte d'Illusion emplois)
(Texte tiré du journal La Déroute! de l'organisme trovepien sherbrookois Illusion emplois. Il s'agit d'un groupe de défense et de promotion des droits des travailleurs et travailleuses non-syndiquéEs. Pour les rejoindre: 819-569-9993)
En 2007, selon les données les plus récentes compilées par le bureau régional de la commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST) 24 décès ont été déplorés sur le territoire de l'Estrie, à la suite d'accidents ou de maladies professionnelles. Pour l'ensemble du Québec, on a enregistré 207 décès. L'Estrie est donc responsable de 11,5% d'entre eux, soit un pourcentage deux fois plus élevés que son poids démographique.
Si on compare avec l'année précédante, ces 24 décès représentent une hausse de 60% par rapport aux 15 décès survenus en 2006. Il s'agit d'un nombre élevé. La Loi n'est pas très contraignante de l'avis de plusieurs.
La publication de ces données est survenue à quelques jours de la tenue de la Journée de deuil du 28 avril.
Le CTTAE(www.abacom.com/~cttae/cttae.html) et la FTQ, CSN et CSD ont organisé un défilé de 24 cercueils pour souligner la journée et revendiquer des amendements à la Loi concernant des mesures de prévention, des amendes plus élevées et plus d'inspecteurs.
Le criminel, c'est l'électeur!
Placard anti-électoral, 1er mars 1906.
Publié par l’anarchie n°47 et signé Albert Libertad.C’est toi le criminel, ô Peuple, puisque c’est toi le Souverain. Tu es, il est vrai, le criminel inconscient et naïf. Tu votes et tu ne vois pas que tu es ta propre victime.
Pourtant n’as-tu pas encore assez expérimenté que les députés, qui promettent de te défendre, comme tous les gouvernements du monde présent et passé, sont des menteurs et des impuissants ?
Tu le sais et tu t’en plains ! Tu le sais et tu les nommes ! Les gouvernants quels qu’ils soient, ont travaillé, travaillent et travailleront pour leurs intérêts, pour ceux de leurs castes et de leurs coteries.
Où en a-t-il été et comment pourrait-il en être autrement ? Les gouvernés sont des subalternes et des exploités : en connais-tu qui ne le soient pas ?
Tant que tu n’as pas compris que c’est à toi seul qu’il appartient de produire et de vivre à ta guise, tant que tu supporteras, - par crainte,- et que tu fabriqueras toi-même, - par croyance à l’autorité nécessaire,- des chefs et des directeurs, sache-le bien aussi, tes délégués et tes maîtres vivront de ton labeur et de ta niaiserie. Tu te plains de tout ! Mais n’est-ce pas toi l’auteur des mille plaies qui te dévorent ?
Tu te plains de la police, de l’armée, de la justice, des casernes, des prisons, des administrations, des lois, des ministres, du gouvernement, des financiers, des spéculateurs, des fonctionnaires, des patrons, des prêtres, des proprios, des salaires, des chômages, du parlement, des impôts, des gabelous, des rentiers, de la cherté des vivres, des fermages et des loyers, des longues journées d’atelier et d’usine, de la maigre pitance, des privations sans nombre et de la masse infinie des iniquités sociales.
Tu te plains ; mais tu veux le maintien du système où tu végètes. Tu te révoltes parfois, mais pour recommencer toujours. C’est toi qui produis tout, qui laboures et sèmes, qui forges et tisses, qui pétris et transformes, qui construis et fabriques, qui alimentes et fécondes !
Pourquoi donc ne consommes-tu pas à ta faim ? Pourquoi es-tu le mal vêtu, le mal nourri, le mal abrité ? Oui, pourquoi le sans pain, le sans souliers, le sans demeure ? Pourquoi n’es-tu pas ton maître ? Pourquoi te courbes-tu, obéis-tu, sers-tu ? Pourquoi es-tu l’inférieur, l’humilié, l’offensé, le serviteur, l’esclave ?
Tu élabores tout et tu ne possèdes rien ? Tout est par toi et tu n’es rien.
Je me trompe. Tu es l’électeur, le votard, celui qui accepte ce qui est ; celui qui, par le bulletin de vote, sanctionne toutes ses misères ; celui qui, en votant, consacre toutes ses servitudes.
Tu es le volontaire valet, le domestique aimable, le laquais, le larbin, le chien léchant le fouet, rampant devant la poigne du maître. Tu es le sergot, le geôlier et le mouchard. Tu es le bon soldat, le portier modèle, le locataire bénévole. Tu es l’employé fidèle, le serviteur dévoué, le paysan sobre, l’ouvrier résigné de ton propre esclavage. Tu es toi-même ton bourreau. De quoi te plains-tu ?
Tu es un danger pour nous, hommes libres, pour nous, anarchistes [sic]. Tu es un danger à l’égal des tyrans, des maîtres que tu te donnes, que tu nommes, que tu soutiens, que tu nourris, que tu protèges de tes baïonnettes, que tu défends de ta force de brute, que tu exaltes de ton ignorance, que tu légalises par tes bulletins de vote, - et que tu nous imposes par ton imbécillité.
C’est bien toi le Souverain, que l’on flagorne et que l’on dupe. Les discours t’encensent. Les affiches te raccrochent ; tu aimes les âneries et les courtisaneries : sois satisfait, en attendant d’être fusillé aux colonies, d’être massacré aux frontières, à l’ombre de ton drapeau.
Si des langues intéressées pourlèchent ta fiente royale, ô Souverain ! Si des candidats affamés de commandements et bourrés de platitudes, brossent l’échine et la croupe de ton autocratie de papier ; Si tu te grises de l’encens et des promesses que te déversent ceux qui t’ont toujours trahi, te trompent et te vendront demain : c’est que toi-même tu leur ressembles. C’est que tu ne vaux pas mieux que la horde de tes faméliques adulateurs. C’est que n’ayant pu t’élever à la conscience de ton individualité et de ton indépendance, tu es incapable de t’affranchir par toi-même. Tu ne veux, donc tu ne peux être libre.
Allons, vote bien ! Aies confiance en tes mandataires, crois en tes élus.
Mais cesse de te plaindre. Les jougs que tu subis, c’est toi-même qui te les imposes. Les crimes dont tu souffres, c’est toi qui les commets. C’est toi le maître, c’est toi le criminel, et, ironie, c’est toi l’esclave, c’est toi la victime.
Nous autres, las de l’oppression des maîtres que tu nous donnes, las de supporter leur arrogance, las de supporter ta passivité, nous venons t’appeler à la réflexion, à l’action [sic].
Allons, un bon mouvement : quitte l’habit étroit de la législation, lave ton corps rudement, afin que crèvent les parasites et la vermine qui te dévorent. Alors seulement du pourras vivre pleinement.
LE CRIMINEL, c’est l’Electeur !
mardi 15 juillet 2008
Expérience sur le fascisme: Film "The Wave" (VOA)
The Third Wave was the name given by history teacher Ron Jones to an experimental recreation of Nazi Germany which he conducted with high school students. The experiment took place at Cubberley High School in Palo Alto, California, during one week in 1969[*]. Jones, unable to explain to his students why the German citizens (particularly non-Nazis) allowed the Nazi Party to exterminate millions of Jews and other so-called 'undesirables', decided to show them instead. Jones writes that he started with simple things like classroom discipline, and managed to meld his history class into a group with a supreme sense of purpose and no small amount of cliquishness. Jones named the movement "The Third Wave," after the common wisdom that the third in a series of ocean waves is always the strongest, and claimed its members would revolutionize the world. The experiment allegedly took on a life of its own, with students from all over the school joining in. Here is the Fiction based on a true story.
Ron Jones speaks about his real experience leading the Third Wave after the film "The Wave" at Sundance Film Festival 2008.
*en.wikipedia.org/wiki/The_Third_Wave
samedi 5 juillet 2008
Un journaliste de Québec sur la manif antimilitariste
JEAN-SIMON GAGNÉ : Petit guide de survie à la journée du 400e
Sans le spectacle présenté devant le parlement, en fin d’après-midi, la journée du 400e anniversaire aurait constitué un four. Un authentique flop. Un vrai de vrai.
D’abord à cause de la pluie, qui tombait tellement dru que les poissons du bassin Louise auraient pu se sortir la tête de l’eau tout en continuant à respirer. J’exagère. Car si la journée a failli être vraiment assommante, c’est surtout parce qu’une partie du programme «officiel» semblait avoir été planifiée par le sergent-major d’un régiment colonial, rapatrié de l’époque victorienne.
Le salut à Champlain, les discours empesés des grosses légumes, le défilé militaire, tout cela aurait pu se dérouler en 1908, voire en 1808.
Pire encore, certaines parties du sermon prononcé par l’archevêque de Québec, Mgr Ouellet, lors de la messe célébrée à la Basilique avaient l’air empruntées au XVIIe siècle...
En dehors des historiens ultra-spécialisés, qui d’autre que Mgr Ouellet attache encore de l’importance au fait que Champlain, un protestant à l’origine, soit devenu plus ou moins catholique, au fil du temps?
Cela rappelle les théologiens qui se chamaillaient pour déterminer si Jésus pouvait être propriétaire de sa tunique. Docteur, pouvez-vous faire quelque chose?
C’est en prêtant attention aux discours prononcés hier que l’on réalise à quel point la machine était détraquée.
Par exemple, pourquoi la gouverneure générale, Michaëlle Jean, s’acharne-t-elle à citer Pauline Julien et Gaston Miron, entre deux clichés sur le Canada? Bien sûr, l’œuvre de ces artistes considérables n’est pas réservée aux indépendantistes. Mais il y a des limites. On jurerait qu’elle veut s’approprier tous les symboles indépendantistes pour les vider de leur sens.
Et que dire des allusions du premier ministre Harper aux bonnes relations avec les peuples autochtones? A-t-il déjà oublié que son gouvernement a rejeté la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, l’an dernier? Le premier ministre français, François Fillon, a fait encore mieux. Sa tirade sur l’arrivée de Champlain, dans un pays «de bois épais, sans loi, peuplé d’Indiens», aurait pu être empruntée à un livre de bandes dessinées intitulé Bécassine chez les peaux rouges.
Heureusement qu’il y avait quelques manifestants pour rappeler que nous étions en 2008. Sans eux, on pouvait se croire en visite chez les Teletubbies, dans un pays où la guerre n’existe pas et où il y a du tubbydélice pour tout le monde.
Je vous en conjure, ne dites pas que le moment était mal choisi. Ou que certains manifestants étaient mal engueulés.
À écouter les uns et les autres, il n’y a JAMAIS de moment approprié pour manifester. Ni d’endroit convenable. Encore moins de manifestants assez polis. À part, peut-être, des gens qui défileraient en complet-cravate, au fond du troisième étage d‘un stationnement souterrain situé dans une lointaine banlieue, vers 23h, un dimanche d’hiver, en scandant des slogans rédigés en alexandrins?
J’ouvre ici une parenthèse pour rappeler que lors des fêtes du 300e de Québec, en 1908, un bris d’aqueduc avait privé d’eau une partie de la ville. Et vous savez ce que les journaux de l’époque avaient rétorqué à ceux qui voulaient exprimer leur mécontentement?
Je résume. «Pas le bon moment pour nous embêter. Vous ferez cela quand la visite sera partie.»
Un petit mot sur le travail de la police antiémeute. À titre de journaliste, j’ai couvert des manifestations en Israël, en Serbie, en Irlande du Nord, au Kosovo, en Roumanie, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Jamais, avant hier matin, des policiers ou des militaires n’avaient menacé de m’arrêter simplement pour avoir observé une manifestation.
S’il ne s’agissait que de ma petite personne, l’incident n’aurait guère d’importance. Sauf qu’hier, on pouvait entendre des policiers invectiver des manifestants, en utilisant des termes qu’on pourrait difficilement publier. Si ces policiers ne parviennent pas à garder leur sang-froid devant quelques dizaines de jeunes assez inoffensifs, comment réagiront-ils devant de vrais durs, durant une vraie crise?
vendredi 4 juillet 2008
437 jours plus tard
Oui à l’entente de principe
MMQ - Les employés syndiqués du Journal de Québec ont accepté à très forte majorité l’entente de principe survenue dans la nuit de mardi à hier. Cette ratification pave la voie au dénouement du plus long conflit de l’histoire de la presse écrite francophone au Canada. Plus précisément, les employés de bureau ont accepté l’entente à 98 %, les employés de l’imprimerie, à 85 %, et ceux de la rédaction, à 98 %.
L’entente de principe établit les paramètres du règlement du conflit. D’une durée de cinq ans à compter de sa signature, l’entente prévoit des augmentations salariales de 2,5 % par année, le rapatriement du service des petites annonces de Kanata à Québec, la semaine de travail de 37,5 heures sur quatre jours pour l’ensemble des syndiqués (37,5 heures sur cinq jours pour le service des petites annonces), une semaine de vacances de plus pour les employés temporaires occasionnels ayant 10 ans ou plus d’ancienneté, l’introduction d’un plancher d’emploi garantissant le nombre de journalistes et de photographes en poste pour maintenir une couverture locale de qualité à Québec tout en permettant le multimédia, des modifications dans le mode d’exploitation des presses en échange d’une garantie d’investissement de l’employeur dans de nouveaux équipements, l’instauration d’un programme d’indemnités de départ (retraite anticipée) offrant quatre semaines de salaire par année de service jusqu’à 18 mois (accompagné d’une possibilité d’emploi à Vidéotron pour les employés de bureau touchés).
Le retour au travail au Journal de Québec n’aura pas lieu avant quelques semaines. Les parties doivent maintenant convenir du redémarrage de l’entreprise. D’ici là, le quotidien gratuit MédiaMatinQuébec continuera d’être publié et distribué par les syndiqués.
Le porte-parole des travailleurs en conflit, Denis Bolduc, s’est dit «très satisfait de l’entente et fier de la solidarité et de la détermination de ses 252 membres». Il a aussi remercié la population et les annonceurs de leur soutien depuis plus de 14 mois. Il les a de plus invités à continuer à «les appuyer jusqu’au retour au travail».
Par ailleurs, le président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Michel Arsenault, a exprimé sa satisfaction de voir ce long conflit de plus d’un an se terminer par la conclusion d’un accord satisfaisant les deux parties.
«Il faudra retenir que c’est à la table de négociation que se règlent les conflits. Le lock-out au Journal de Québec a démontré une fois de plus que la solidarité, l’entraide et l’imagination des travailleurs peuvent faire la différence», a affirmé M. Arsenault.
La FTQ tient également à remercier la population de Québec qui n’a cessé d’encourager les travailleurs qui, comme moyen de pression, ont lancé leur propre publication: le MédiaMatinQuébec. «La solidarité des gens de Québec à l’endroit des artisans du Journal de Québec doit être saluée. Cette solidarité a été, tout au long du lock-out, le pain et le beurre des travailleurs», a dit en terminant Michel Arsenault.
jeudi 3 juillet 2008
Chomsky et Foucault sur l'anarchisme
Voyez par vous même:
et ensuite...