Les travailleuses et travailleurs du Super C du carrefour (rue Portland) contestait déjà depuis plusieurs mois l'obligation, imposer par leurs patrons et par Metro, de solliciter les client-e-s de l'épicerie pour leur vendre des billets de loterie. Mais une décision arbitrale vient de donner raison à Metro, rejetant le grief faites par le syndicat.
Voilà deux ans, la travailleuse Cathy Marclay avait contesté cette obligation, même lorsque ses patrons l'avait suspendu. Heureusement ses camarades de travail se solidarisèrent avec elle.
Faut dire, qu'étant l'épicerie des « pauvres », Super C à une clientèle cible pour les lottos: du monde qui pense se sortir de la misère à l'aide de la pensée magique qu'offre les loteries. C'est l'autre opium du peuple si on veut.
Malheuresement, puisque le système capitaliste fait en sorte qu'on ne peut pas travailleur selon nos propre valeurs morales, et qu'on ne doit agir, selon les entreprises, que comme des robots sans conscience afin de maximiser les profits (selon le principe souvent répété par les patrons du « T'es pas payé pour penser »), les travailleuses du Super C seront probablement obligé de vendre des billets loteries...
À moins de montrer aux patrons c'est qui les vrais boss.
vendredi 25 avril 2008
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1 commentaire:
Je voudrais en profiter ici pour approfondir le debat. On peut faire un parallele avec les pharmaciens d'allegiance chretienne, aux USA, qui veulent obtenir le droit de refuser de vendre la pilule contraceptive sans perdre leur emploi.
La difference profonde est que les pharmaciens refusent de fournir un service aux clients, tandis que les employes du Super C ici refusent uniquement la sollicitation. Par exemple, on pourrait trouver qu'il n'est pas du ressort de l'employe(e) de REFUSER de vendre un billet a un client qui en demande (par conviction politique ou religieuse). Il y a une marge par contre entre cela et refuser d'harceller les clients par de la sollicitation.
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