mercredi 23 avril 2008

Peter la yueule à son agentE du BS


La Presse nous informait récemment que selon des rapports du secteur Santé sécurité du Ministère de Sam Hamad, les locaux du ministère de l'Emploi (en langage courant : le bureau du BS) aurait vu en 2006 quelques 15 cas d'assaut, 155 cas de menaces et 27 cas de menaces de mort et de voies de fait graves. Ces menaces auraient parfois été accompagnées de vandalisme.

Bien des personnes ayant été «assistées socialement » peuvent expliquer avec facilité cette violence. Quand votre agentE tire un plaisir visible à vous priver de la moitié ou encore de la totalité de votre pitance mensuelle de 573$ pour une niaiseries... Il y a de quoi devenir violent. Il y a de quoi vouloir lui donner quelques baffes. Il y a de quoi vouloir lui crier des bêtises. Il y a de quoi vouloir lui pitcher sa tasse de café sur le mur.

Par contre, cette violence individuelle ne sert pas très bien leurs auteurEs. La police à l'habitude d'envoyer les pauvres en prison, la même chose ne peut être dite des fonctionnaires violant les droits sociaux. Si seulement il suffisait d'appeler les «coches» pour qu'ilsELLES emportent l'agentE en «taule» pour le viol de votre droit à un revenu... Mais la police défend l'ordre bourgeois, pas les gens.

En attendant, la meilleure façon de se défendre reste de s'organiser et de mener des actions collectives. Avec les proposition réactionnaires de l'ADQ qui voudrait rendre l'aide-sociale temporaire, c'est à dire que les personnes n'y aurait accès qu'une période de temps limité, la défense est de mise.

Priver une personne de revenus, d'une «aide de dernier recours», est également une forme de violence. Quand tu sais pas comment tu va payer ton loyer, que tu te demandes si tu vas être obligé de voler pour manger, de vendre toutes tes possessions personnelles au «pawnshop » ou qu'il faille que tu quêtes ou même te prostitue pour joindre les deux bouts, il s'agit bien d'une situation de violence. Combien de personnes qui avait besoin de cette aide en ont été privé? Et dans quelles situations ces personnes se sont-elle retrouvées? Les personnes assistées sociales ont été tellement stigmatisées par les politiciens et les médias de droite (en existe-t-il d'autres sortes?), que la question ne leur éfleurera même pas l'esprit.

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