mercredi 18 février 2009

Chronique: La jeunesse communiste canadienne en 1930


Une chronique réalisé par Frank sur le mouvement de la jeunesse communiste canadienne dans les années 30 au Canada. Issue de l'émission de La Rage du Peuple du 3 janvier, cette chronique aborde le rôle de l'international dans les perceptions de la social-démocratie, de la révolution et du fascisme, tout en mettant en lumière le rôle de la jeunesse communiste dans le mouvement canadien.
La Chronique commence après la huitième minute.

lundi 16 février 2009

Collectivisations : l’œuvre constructive de la révolution espagnole

Paysans !
La révolution t'appartient,
elle te donne la terre
et te donnera des machines pour la travailler.



Selon wiki:
La collectivisation est un processus d'appropriation collective des moyens de production : les terres, les usines, les entreprises, etc.

Les partisans de la collectivisation s'opposent à l'économie capitaliste et même coopérative, en tant que négation de la propriété privée (individuelle, associative ou étatique) des moyens de production.



Sept minutes d'explications et de citations sur la collectivisation des usines et des terres en Espagne en 1936. Sans ces réalisations, nous n'aurions probablement pas peu aujourd'hui parler de révolution espagnole de 1936, déclenchée le 19 Juillet ;). C'est sur le chemin du front milicien anarchiste contre les fascistes du Général Franco qu'une partie de l'Espagne concrétisa l'expérience la plus avancée(à ma connaissance) de société communiste-libertaire!

Il pourrait être intéressant de comparer cette expérience de collectivisation à celle de Staline, le même qui était au pouvoir lorsque l'URSS décida de travailler à détruire l'oeuvre de la CNT. Le pire dans cette histoire est peut-être d'apprendre que beaucoup de personnes qui ont travaillées contre les collectivités anarchistes en étant fidèle au Bloc sont revenu en URSS accueillis par la misère et les purges...
l'audio est tiré d'AnarSonore!

Pour plus d'information à ce sujet,
voici un texte disponible sur internet
Les collectivisations et réalisations libertaires

samedi 14 février 2009

Un pôle commercial à Fleurimont? Entrevue avec la CSMV.

Lors du premier conseil de l'année 2009 de la ville de Sherbrooke, c'est des propriétaires de commerces et le président de la chambre de commerce qui venaient s'exprimer devant une salle rempli de sympathisantEs: Fleurimont a besoin d'un pôle commercial. Pourquoi? pour le commerce local et pour le développement durable... et aussi pour protéger les investissements.

Nous avons eu une porte-parole de la Coalition Sherbrooke Milieu de Vie -Julie Dionne- en entrevue afin de connaître leur points de vu sur ce projet. La CSMV (milieudevie.com) a été à l'initiative d'un mouvement municipale de contestation du plan d'urbanisme qui était proposé par l'équipe du Maire Jean Perrault.



Logo de la Coalition Sherbrooke Milieu de Vie

L'enjeu de l'aménagement général de la ville de Sherbrooke a à ce moment été popularisé. C'est alors que des citoyens et des citoyennes se sont regroupéEs autour de la CSMV jusqu'à la victoire du NON avec une différence d'environ 6 000 voix. S'en est suivit de la part de la ville une série de consultations sous le projet de consultation municipal Dialogue-Citoyen (http://www.dialoguesherbrooke.ca/), un espèce de BAPE municipale, mais un peu plus participatif.

Logo du Comité Dialogue-citoyens
Le mandat du comité:
"une démarche inédite et prometteuse". On ne pourrait pas en dire autant pour son logo, presque calqué sur celui de la Coalition Citoyenne CSMV! Il s'agit pourtant de deux organisations différentes!

Divisé en comité, ce processus de consultation à donné lieu à des recommandations. Le pôle commercial de Fleurimont n'y faisait pas partie.
C'est alors qu'un comité citoyen pro-pôle commercial s'est formé et a mobilisé par - l'entermise des publi-sacs - pour aller se présenter au conseil. Des commerçantEs et de résidentEs y sont venu qualifier une surface commerciale de 400 000 pieds carrés de commerce local et de projet de développement durable car les résidentEs n'auront plus à passer 20 minutes dans leur auto pour aller consommer. Après avoir entendu le président de la chambre de commerce de l'Est affirmer vouloir " être riche et en santé [plutôt] que pauvre et malade" , le vice-propriétaire d'une énorme épicerie METRO en parler en faveur au nom des résidentEs et recevoir une pétition pro-pôle de 1000 noms (malgré une pétition contraire de 2000 noms) les éluEs Fleurimontois-es se sont ouvertement et sans trop d'hésitation, expriméEs en faveur du pôle commercial. Plus récemment, c'est avec un projet de consultation appelé Chantier 2009 et un sondage que les éluEs cherchent à montrer l'appuie populaire face au projet qu'ils défendent.

La porte-parole de la CSMV tente ici de déconstruire ces arguments et d'inviter la population Fleurimontoise à penser d'une manière plus approfondie au projet.


voir aussi
dans la Presse Estrienne
Mobilisation pour réclamer la création d'un pôle commercial en bordure de la rue King Est
Oui au pôle commercial de Fleurimont et à l'axe René-Lévesque
Développement commercial dans Fleurimont: Sherbrooke erre selon la Coalition
sur le CMAQ
Une coalition citoyenne toujours en lutte contre la mairie de Sherbrooke
Là où l’automobiliste-consommateur est roi! (La lutte continue à Sherbrooke)

mercredi 11 février 2009

Jacques Prévert

Jacques Prévert nous parle de Citroen



Trouvé sur le Blog de Normand Baillargeon

lundi 9 février 2009

Émission du 3 janvier - Le nihilisme russe


Voici l'intégrale de la dernière émission de La rage du peuple. Dans cette émission, l'actualité se penche plus spécifiquement sur les luttes ouvrières actuelles pendant 40 minutes environ. La première heure est suivie d'une chronique sur les mouvements révolutionnaires russes de la fin 19ème, début 20ème siècle.

Cette chronique approche le mouvement nihilistes russes avec la présentation du livre d'Eisenzberger: les Rêveurs de l'absolu. Frank, notre herméneute bien d'ici, nous fait la présentation de ces mouvements et de leurs personnages.



Première partie: L'actualité


Deuxième partie: Chronique sur le Nihilisme Russe avec Frank

lundi 2 février 2009

› Energy wildcats continue to spread across the UK


The wave of wildcat strike action that has swept across the UK escalated today as hundreds more workers walked out in the protest against the use of foreign labour at the expense of local jobs.

Contract workers from the Sellafield nuclear site in Cumbria, the Heysham nuclear power station in Lancashire and a site at Staythorpe, in Nottinghamshire, joined the unofficial action over the hiring of Italian and Portuguese workers on a Lincolnshire power station project.

Workers from the Longannet power station in Scotland joined those at the Grangemouth oil refinery, who voted to continue their strike, while 200 employees at Fiddlers Ferry power station in Widnes, Cheshire, also walked out this morning.

In west Wales, up to 500 contractors at the South Hook LNG gas terminal in Milford Haven downed tools for a second day. Many of the strikers took part in a similar protest on Friday. Around 150 contract workers at Aberthaw power station, in south Wales, also walked out.

Outside the Lindsey oil refinery in Killingholme, Lincolnshire, where the protests began, more than 1,000 demonstrators gathered for a mass meeting, voting unanimously to allow union officials to start talks with management.

Gordon Brown said the unofficial strikes sweeping the country were "counter-productive". Speaking at a joint press conference, Brown said his priority was to promote the jobs of British workers in the face of the current recession.

About 600 mechanical contractors met at the Sellafield site's Yottenfews car park at 7.30am to agree a 24-hour walkout in support of the Lindsey action.

One of the strikers, the GMB convener Willie Doggert, said: "All we want is a level playing field. It's not just about foreign workers. We need jobs to be advertised with transparency so that everybody gets a fair crack of the whip at getting them."

A similar row has been raging at Staythorpe for months and several demonstrations have been held to protest that UK workers were being overlooked in favour of foreign staff. Around 700 contractors at the Grangemouth oil refinery in central Scotland walked out again today after unofficial action on Friday. They decided they would return to work tomorrow.

Total said talks would be held today with the conciliation service Acas, senior union representatives and Jacobs, the main contractor at Lindsey.

The wildcat action began after the Italian company IREM won a £200m construction contract and supplied its own permanent workforce. It is understood 100 Italian and Portuguese workers are already on site and 300 more are expected in the coming days and weeks. On Friday, up to 3,000 workers from at least 11 oil refineries and power plants in England, Scotland, Wales and Northern Ireland mounted protests and unofficial strikes over the contract.

Mass meetings
The wildcat strikes have been organised by huge mass meetings of strikers involved. At the Grangemouth oil refinery, about 500 contractors, who took unofficial action on Friday, walked out again today (Monday 2nd Feb) following a mass meeting.

About 400 workers at Longannet, in Fife, have voted to stay out on strike for 24 hours and return to hold another mass meeting at 7:30am on tomorrow (Tuesday 3rd). About 130 at Scottish Power's Cockenzie Power Station are also taking part in the action, along with 80 contractors at ExxonMobil's petrochemicals plant in Mossmorran and 150 workers at the Shell plant.

Last Friday saw over 1,400 workers take wildcat action across Scotland, in solidarity with those at the Lindsey Oil Refinery.

dimanche 1 février 2009

Après la Grèce, les pays Baltes, l’Islande, la Bulgarie et Madagascar



La peur d’une insurrection populaire nourrie par la crise commence à s’insinuer dans les esprits des dirigeants européens. Pour l’heure, elle est irrationnelle.

La contestation ne touche actuellement que les marges de l’Union. Dans les pays Baltes, en Islande et en Bulgarie, les mouvements sociaux et la colère de foules toutefois se multiplient. Les raisons de la révolte sont d’abord propres à leur État respectif. Mais aucune solution n’étant vraiment discernable, ce mouvement contestataire ne risque-t-il pas de gagner, à mesure que la crise s’approfondit, l’Europe tout entière ?

Chefs d’État et de gouvernement européens ont déjà connu une grande frayeur. Réunis le 12 décembre dernier à Bruxelles, ils ont perçu la détresse de leur homologue grec, Costas Caramanlis, débordé par la révolte d’une jeunesse mettant à feu et à sang les rues d’Athènes.

À Berlin et Paris, des groupuscules ont alors tenté d’importer le conflit. Des responsables politiques, tel le socialiste Laurent Fabius, ont aussitôt suggéré que «ce que l’on voit en Grèce n’est pas du tout malheureusement hors du champ de ce qui peut arriver en France. Quand vous avez une telle dépression économique, avait ajouté l’ancien premier ministre, une telle désespérance sociale, il suffit qu’il y ait une allumette qui se mette là-dedans et tout part, surtout qu’on a quand même un gouvernement qui vis-à-vis de la jeunesse ne montre pas de compréhension.» De retour du Conseil européen de Bruxelles, Nicolas Sarkozy avait prudemment repoussé la réforme de l’éducation nationale, qui à l’époque attisait la colère lycéenne.

Après être retombée pendant la trêve des confiseurs, la fièvre connaît actuellement quelques nouvelles poussées. Mercredi, le premier ministre islandais, Geir Haarde, s’est retrouvé coincé dans sa limousine, bombardée de canettes et d’œufs (voir la vidéo). Comme la veille, la police antiémeute a utilisé les gaz lacrymogènes, défendant et arrêtant les plus énervés parmi les 2 000 manifestants qui se massaient autour du Parlement. La colère populaire ne semble toutefois pas devoir de sitôt s’apaiser dans cette petite île, dont la prospérité reposait jadis sur les opérations financières d’un secteur bancaire désormais en faillite.

«Un printemps chaud»

Jusqu’à peu encore, les pays Baltes s’enorgueillissaient également de beaux taux de croissance. Plongeant désormais dans la récession, la Lettonie et la Lituanie viennent de connaître les plus importantes manifestations de rue depuis que ces deux pays ont secoué le joug soviétique en 1991.

À Riga, quelque 10 000 personnes se sont rassemblées vendredi dernier aux abords du Parlement letton (voir la vidéo)
Voici comment elle débuta

Là encore, la pression ne paraît pas devoir retomber. «Nous ne sommes qu’au début des protestations», prédit Nils Muiznieks, politologue de l’université de Lettonie. Parmi ses collègues, les médias commencent à dénicher celui qui promet un «printemps chaud», et celui, plus ambitieux ou désespéré, qui entrevoit déjà un «nouveau mai 1968». Pour clore une liste qu’aucun gouvernement ne souhaite voir s’étendre, la Bulgarie bouge elle aussi. À la faillite économique s’ajoute encore et toujours la corruption des élites.

Évidemment, plus le peuple souffrira, moins il supportera les rémunérations, avantages et passe-droits des gens d’«en haut». Alors que les prévisions de la Commission européenne sont particulièrement sombres, les gouvernants, qui multiplient les plans de relance et nationalisent le crédit, sont désormais en première ligne, à la manœuvre. C’est à eux que la rue demandera des comptes.

Le premier ministre grec a déjà remanié son gouvernement. Sous la pression populaire, on parle de plus en plus d’élections anticipées en Islande. La même exigence a été formulée en Lettonie et en Bulgarie.

Madagascar

Les pompiers ont découvert 25 corps carbonisés, mardi 27 janvier, dans un grand magasin de la capitale malgache, Antananarivo, au lendemain d’émeutes antigouvernementales comptant parmi les plus violentes depuis des années dans l’île de l’océan Indien. Un prisonnier a été tué et dix autres blessés, mardi après-midi, lors d’une mutinerie dans une prison d’Antananarivo réprimée par les forces de l’ordre, indiquent des source pénitentiaire. Ce décès porte à 34 le nombre de personnes qui ont trouvé la mort au lendemain des émeutes.

Andry Rajoelina, maire d’Antananarivo et chef de l’opposition qui a déclenché le mouvement de protestation, a appelé à des manifestations pacifiques, mercredi ,sur la place principale de la ville contre le gouvernement du président Marc Ravalomanana. “Les manifestations reprendront demain sur la place du 13-Mai”, a-t-il annoncé dans un communiqué mardi soir. Auparavant, M. Rajoelina s’était dit d’accord pour rencontrer le président Ravalomanana en présence de diplomates de pays fournissant un soutien financier à Madagascar. Et dans la journée, il avait annulé un appel à des manifestations ce mardi.

Lundi, des dizaines de milliers de manifestants descendus dans la rues avaient mis le feu à l’immeuble de la radio-télévision d’Etat et pillé des magasins pendant la nuit. La police a fait état de 27 arrestations. Les affrontements avaient fait deux morts, un policier et un adolescent de 14 ans.

CRAINTE D’UNE NOUVELLE CRISE MAJEURE

En décembre 2008, le gouvernement de monsieur Ravalomanana avait ordonné la fermeture de la chaîne de télévision privée appartenant à monsieur Rajoelina. Le prétexte avait été la diffusion d’un entretien avec Didier Ratsiraka, ancien chef de l’Etat en exil en France, susceptible, selon le gouvernement, de provoquer des désordres. Ulcéré par la fermeture de sa chaîne de télévision, le maire de la capitale malgache a accusé le chef de l’Etat, au pouvoir depuis 2002, de se comporter en dictateur.

Les relations entre le gouvernement et l’opposition se sont détériorées ces dernières semaines. Les pouvoirs publics accusent le maire de mal gérer sa ville. Ce dernier se défend en reprochant au gouvernement central de l’empêcher de faire son travail correctement. Certains politologues craignent que cette flambée de violence ne débouche sur une nouvelle crise majeure dans un pays réputé pour son instabilité politique.

Le ministre des affaires étrangères français, Bernard Kouchner, s’est dit préoccupé “face aux actes de violence” qui secouent la capitale de Madagascar. Il a encouragé les Malgaches “à la retenue et au dialogue”, après un entretien avec le président Ravalomanana, mardi soir.