lundi 16 mars 2009

Les Antillais-es retournent au travail chez les békés la tête haute


La grève générale dans les départements français de la Guadeloupe et de la Martinique s'est récemment terminée. Selon Alternative Libertaire (une organisation anarchiste française) c'est toute une claque pour l'État français. C'est en effet la première fois que le gouvernement Sarko
aura dû reculer de façon significative depuis le début de son triste règne. C'est au prix d'une lutte de 44 jours en Guadeloupe, de la vie d'un leader syndical, et de 38 jours en Martinique que ces antillais et antillaises peuvent continuer de crier “La Guadeloupe est à nous, pas a eux!” en se référant aux Békés, la classe de blancs créoles racistes héritiers du pouvoir des premiers colons de ces deux colonies française...




En Guadeloupe, c'est plus de 48 organisations syndicales, associations et parties politiques qui se sont réunis sous le « Comité contre l'Exploitation Extrême »(LKP) principalement dirigé par l'UGTG*. En Martinique, le 9 février c'était 25,000 personnes qui marchaient dans la capitale Fort-de-France. Toutes ces personnes se sont mobilisées pour lutter contre une importante pauvreté où 17% de la population de la Martinique vit sous le seuil de la pauvreté et 23% est sans emplois. Comme le disait une parlementaire antillaise, il y existe une situation pas si loin de l'apartheid social.


Type de barricade proche duquel le leader syndical Jacques Bino aurait été accidentellement tué par balle...

Les accords ont permis d'arriver à modifier le prix du pain, favoriser l'embauche d'enseignants et d'enseignantes et réduire les tarifs aériens. La principale revendication a avant tout été satisfaite: augmenter les salaires de 200-eureos par mois(254$). Après la récente "Signature de la Victoire" en Guadeloupe qui mettait fin à la grève générale dans le dernier des deux pays, malgré la fête dans les rues, le ton patronal n'avait pourtant pas changé:

"Ils devront travail deux fois plus s'ils veulent avoir ce 200euro supplémentaire. Il doit avoir une compagnie qui paie ce montant, et si elle veut les payer, elle doit être prospère, et pour qu'elles soit prospère, ils doivent travailler."

Les travailleurs et travailleuses ont déclaré qu'ils et elles pourraient reprendre la grève générale si les accords n'étaient pas respectés.


Voici un excellant documentaire qui permet de très bien voir à quel point un système d'exploitation, un esclavagisme moderne, règne en Antille française sous la main des Békés qui contrôlent largement les marchés sur la bases de leur liens de sang[sic]... à voir absoluement!

Écouter la version en clip youtube

La situation de monopole aux antilles est un système organisé !!!
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*Celle-ci est devenu la principale organisation syndicale après 1967 après la mort de 80 personnes par la répression brutale du mouvement pour l'augmentation des salaires. Mieux connu sous "Mai67".

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