Tous les jours des nouvelles sortent sur l'état de l'économie et l'aggravation de la crise financière et économique. Les états à travers le monde tentent de récupérer le capitalisme, dévoilant aujourd'hui ses contradictions, en injectant des capitaux importants dans les grandes banques ainsi que dans l'industrie automobile. Ce patchage, en cours, ne semble pourtant pas mettre fin à cette crise qui s'annonce comme plus importante que celle de 1929 selon certains analystes.
Le gouvernement canadien a donc décidé de créer un conseil consultatif sur l'économie afin de conseiller le ministre Flaherty sur les décisions à prendre en temps de crise. Mais le plus intéressant là dedans est que Flaherty a nommé onze personnes, faisant toutes parties de ce que l'on ne doit pas avoir peur d'appeler la grande bourgeoisie canadienne. Voici d'ailleurs la liste de ceux-ci, ainsi que leur poste et entreprise respective:
- Carole Taylor, ancienne ministre des Finances de la Colombie-Britannique. Elle a été présidente de Radio-Canada/CBC de 2001 à 2005;
-M. Paul Desmarais fils, président du conseil et cochef de la direction de la Power Corporation du Canada et président du comité de direction de la Corporation Financière Power;
- Isabelle Hudon, présidente de la firme de publicité marketing Marketel et ex-présidente de la chambre de commerce de Montréal;
- W. Geoffrey Beattie, président, The Woodbridge Company Limited, et président suppléant, The Thomson Reuters Corporation ;
- George F.J. Gosbee, président et PDG, Tristone Capital ;
- James D. Irving, président, J.D. Irving, Limited ;
- Mike Lazaridis, président et cochef de la direction, Research In Motion (RIM);
- Jack Mintz, titulaire de la chaire James S. et Barbara A. Palmer d’étude des politiques publiques ;
- James A. Pattison, président du conseil et PDG, Jim Pattison Group ;
- Ajit Someshwar, chef de la direction, CSI Consulting ;
- Annette Verschuren, présidente de division, Home Depot Canada.
De plus, ces personnes, ho combien bienveillante, acceptent d'occuper ce poste et ce avec un salaire annuel symbolique de 1$. Ils n'ont bien entendu aucun intérêt à défendre là dedans et le font uniquement pour le bien-être du peuple. Tout ceci est sorti le 19 décembre, mais les médias trop occupé à couvrir les "chicanes" de la classe politique n'ont quasiment rien présenté de cette annonce qui signifie clairement le partie pris de l'état pour les patrons.
Pendant qu'ils tentent de sauver le capitalisme par tous les moyens possibles et ce sur le dos des travailleurs et travailleuses, il en revient à nous de réagir et de nous organiser dans nos milieux pour mener une résistance active à la précarisation de nos conditions matériels.
vendredi 26 décembre 2008
Le patronnat recommandera à l'état quoi faire pour se sortir de la crise!
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1 commentaire:
Aahahah (rire vert), un autre épisode de privatisation des bénéfices et de socialisation des pertes! On les aimes dont les grands patrons...!
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